-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Pré V13 - à voir

Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Eugen Röddal
Une citation ici

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Eugen Nom Röddal J'ai 22 ans Je suis né.e Stockhölm en Suède Origines Norvégien Groupe votre groupe.

Je suis en ce moment à Bergen parce que j'étais attiré par le format des études mais aussi par le quartier de Fredelig Statut civil célibataire, homosexuel

Métier ou études étudiant en médecine [Postgraduate] Groupe politique je penche pour le parti Enhet Je ressemble à Marlon Teixera


Je suis...

Votre pseudo AvenirRestrein Âge 19 ans À propos de NYTT  des recherches sur le net  /  pour l'instant le contexte me plaît bien donc j'espère continuer à apprécier autant le forum hihi Autre chose ? non, mis à part : merci  


Caractère, personnalité

"Eugen... Comment parler d'Eugen ? C'est vraiment le type qu'on imagine quand on pense à quelqu'un de sérieux, droit dans ses baskets et qui ne cause de tort à personne. Il n'a jamais voulu briller et il serait même capable de s'excuser de réussir par moment. On dit qu'il a toujours été un enfant calme, sage et qu'il parlait peu mais qu'il n'était en rien embêtant. On sait par ailleurs qu'au lycée, il a toujours eu peu d'amis réels mais qu'il s'affublait d'une certaine notoriété puisque son petit groupe d'amis se résumait aux plus populaires du lycée. C'est vraiment le mec "sympathique" mais qui parle pas beaucoup : On va dire qu'il a les mots "juste". Et c'est ce qui semble revenir souvent dans les appréciations des professeurs : Une "pertinence à l'oral" et "des capacités de travail notoires". Et oui, c'est vrai, une grosse capacité de travail et un attrait pour les sciences certain. Mais cela n'a jamais empêché ce jeune homme de peindre, de dessiner et de vivre entouré de toiles. Car oui, Eugen n'est pas qu'un scientifique, il s'illustre aussi dans l'art contemporain : Ses amis n'y comprennent pas grand chose mais pour Eugen c'est une véritable façon de s'évader. Et cette passion pour l'art et cet oeil esthète se retranscrit clairement dans son physique. Son corps légèrement bâti par une routine sportive est allègrement peinturluré de tatouages exprimant milles et unes pensées artistiques du jeune homme : beaucoup de fleurs, des formes abstraites, des oeuvres d'arts... On peut le ressentir dans ce qu'il dégage mais il fait très attention à tout, il est vraiment perfectionniste et cela se ressent dans tout ce qu'il fait : une routine bien ficelée, des résultats scolaires harmonieux, une passion pour un art contemporain maîtrisé... On pourrait croire qu'il contrôle tout dans sa vie et c'est bien ce qu'il voudrait mais tout n'est pas contrôlable et il perd rapidement son grand sourire étincelant quand son perfectionnisme vient à être frustré. C'est pour ça qu'il n'aime pas les annulations de dernière minute ou même plus simplement qu'accepter sa sexualité lui a pris du temps : Une impression palpable de ne plus être parfait ?
Malgré tout ça, Eugen c'est aussi ce type qui adore la justice et qui veut se battre parce qu'on dirait qu'il est capable de savoir exactement ce qui a vocation à être bon et ce qui a vocation à être mal. Il pense détenir le monopole de la morale. L'égalité des sexes, l'orientation sexuelle, les questions de genre, les normes dans la sexualité, les personnes racisées... Beaucoup de combat qui le touche au plus profond de lui-même. Et ces combats sont une véritable présence mentale qu'il ne peut évacuer que par une activité sportive qu'il affectionne particulièrement : le hand-ball. Que dire de plus sur Eugen ? C'est au fond un véritable romantique et il rêve de fonder une grande famille avec beaucoup d'enfants, mais pour cela il lui faut trouver la perle rare, c'est vraiment ce qu'il souhaite réaliser dans sa vie, il ne se voit pas seul. Dans les relations intimes, il n'est pas du tout proactif, il attend patiemment que "le bon" lui tombe dessus : Il croit au coup de foudre et ne peut pas le provoquer... Je crois que c'est une bonne présentation d'Eugen que j'ai faite ici : quelqu'un de sérieux, sympathique, quelque peu mystérieux, attaché à des valeurs, perfectionniste et éternel romantique."                                                    
- un ancien ami de Eugen Röddal

Le thème astral de notre cher Eugen :
☉ Soleil : Cancer
☾  Lune : Vierge
↑  Ascendant : Taureau


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Ceci est la partie où tu dois décrire tous les événements importants de la vie de ton personnage jusqu'à présent. N'hésite pas à développer sa vie en Norvège ou les raisons de sa présence ici. Un minimum de 30 lignes est demandé pour cette partie.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Prénom nom
Une citation ici

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom votre prénom, ou prénom(s) si vous en avez plusieurs. Nom votre nom de famille. J'ai votre âge. Je suis né.e votre date et lieu de naissance. Origines vos origines ici.  Groupe votre groupe.

Je suis en ce moment à Bergen parce que les raisons de votre présence en ville : déménagement, ville ou pays d'origine, etc. Statut civil si vous êtes célibataire, en couple, marié.e, veuf.ve (orientation sexuelle facultative).

Métier ou études ce que vous faites au quotidien. Groupe politique si vous soutenez un groupe politique particulier (facultatif). Je ressemble à votre avatar.


Je suis...

Votre pseudo Cecile Âge 30 ans À propos de NYTT par Miss King / Eblouissant Autre chose ? le petit mot de la fin.


Caractère, personnalité

Il s’agit de l’endroit dédié au caractère de ton personnage, ou aux principaux traits de sa personnalité. Il n’y a pas de nombre de lignes obligatoires pour cette partie, mais elle n’en reste pas moins importante : c’est ici que l’on peut apprendre à découvrir ton personnage. Ainsi, il est demandé au moins cinq qualités et cinq défauts. Tu es libre pour la mise en page : récit, anecdotes, etc. Veille bien sûr à conserver une cohérence avec ton histoire !


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Ceci est la partie où tu dois décrire tous les événements importants de la vie de ton personnage jusqu'à présent. N'hésite pas à développer sa vie en Norvège ou les raisons de sa présence ici. Un minimum de 30 lignes est demandé pour cette partie.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427





Heidi Maxine Solberg
Wrong place, wrong time

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Heidi, MaxineNom Solberg J'ai 23 ans Je suis né.e Le 18 mai 1997 à Bergen Origines Norvégienne Groupe Frokost

Je suis en ce moment à Bergen parce que je viens d'y terminer mes études et je travaille ici Statut civil célibataire, hétérosexuelle a priori, mais elle n'est pas fermée à une seule idée de genre

Métier ou études elle vient de terminer ses études de droit, elle conserve son job de serveuse au Moro Center en attendant de trouver quelque chose de convenable dans le milieu juridique Groupe politique le parti Likestilling Je ressemble à Josefine Pettersen


Je suis...

Votre pseudo Flocon Âge 27 ans À propos de NYTT C'est mon bébé hihi Autre chose ? ♥


Caractère, personnalité

Si vous lui demandez quel est son défaut, elle vous dira que c'est probablement sa gentillesse maladive, mais c'est son tempérament, elle ne peut le changer. ☾ Ce qu'elle a vécu dans le passé l'a d'abord rendu assez fragile, mais cette malheureuse expérience lui a aussi permis de gagner en force. ☾ D'ailleurs, elle ne donne plus sa confiance si facilement maintenant, et quand elle le fait, elle ne supporte pas la moindre trahison ou déception. ☾ Elle a du mal à entendre des ordres provenant d'un homme. ☾ Elle s'en veut encore d'avoir avorté si jeune, même si terrorisée comme elle était, elle sait que c'était le seul choix qui s'offrait à elle. ☾ Elle n'a jamais eu l'occasion de voyager en dehors de la Norvège, mais ce n'est pas l'envie qui manque. ☾ Depuis sa mésaventure avec le fils du Premier ministre norvégien, Heidi n'a pas connu d'autres histoires avec des garçons, elle n'ose pas sauter le pas.


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Petite dernière d'une famille de quatre enfants, Heidi a vécu une enfance des plus heureuses. En tant que chouchou, Heidi a toujours eu tout ce qu'elle souhaitait, mais cela n'a pas fait d'elle une petite fille pourrie gâtée. C'était tout le contraire : plus elle recevait de l'affection, plus elle voulait également en donner en retour. C'est ce trait de sa personnalité qui a d'ailleurs fait la fierté de ses frères et sœurs ; très altruiste, Heidi a même souvent eu la mauvaise habitude de laisser passer les autres avant elle. Par exemple, pour elle, donner une partie de son goûter à quelqu'un d'autre, ce n'était pas vraiment un problème. Elle aimait faire plaisir. Bon, évidemment, au fil du temps, cette attitude lui a valu un petit tête à tête avec l'un de ses grands frères : les yeux dans les yeux, il lui a expliqué avec des mots d'enfants que parfois, dans la vie, être trop gentil, ce n'était pas forcément bénéfique. Sur le coup, la petite fille n'a pas tout compris, mais elle a quand même hoché la tête aux recommandations de son frère. Comme la gentille petite fille qu'elle était.

Les saisons ont défilé ainsi, et avec elles les années, ce qui a amené Heidi à l'âge tant redouté de l'adolescence. C'est à cette même période que la petite fille gentille s'est transformée quand même en une petite ado rebelle – mais on ne peut pas vraiment lui en vouloir, n'est-ce pas ? Qui n'a jamais été rebelle à 15 ans ? Cependant, les personnes qu'elle fréquentait inquiétaient parfois sa famille, qui évidemment, ne manquait jamais une occasion de le lui rappeler. Détrompez-vous : la gentille petite biche ne traînait pas vraiment avec des mauvais garçons, mais plutôt avec des amis (trop) fêtards pour leur âge. Ils lui ont apporté une autre manière de voir la vie, et malgré sa réticence du début, elle a fini par se faire à ce mode de vie. Pas fan de la cigarette pour un sou, il lui arrivait de boire 2-3 verres, mais pas vraiment plus : elle savait s'arrêter dès que sa tête tournait un peu trop à son goût.

À vrai dire, le fait de voir ses amies vomir tout le contenu de leur estomac ne l'encourageait pas vraiment à suivre leur exemple... Discrète et quand même toute en retenue, son attitude amusait parfois sa bande d'amis, qui la surnommaient "l'ange gardien" lors de leurs rendez-vous de beuverie. Comme quoi, malgré son évolution, le fond de sa personnalité ne changeait pas vraiment...

C'est d'ailleurs lors de ces retrouvailles bien arrosées que son groupe d'amis lui a présenté une autre bande : au sein de celle-ci, un garçon qu'elle n'aurait pas franchement pensé rencontrer un jour :  Christoffer Erickson, le fils du Premier ministre norvégien. Bien sûr, comme tout le monde, elle était au courant des excès de ce dernier : alcool, drogue, sexe... Les médias ne faisaient qu'en parler, comme si c'était plus important que tout ce qui se passait ailleurs dans le monde. Cependant, Heidi ne s'est pas arrêtée à son caractère fêtard : la plupart de ses amis l'étaient, tout comme lui, après tout. Lors de cette soirée, le courant est étonnamment bien passé entre Heidi et Christoffer. Un peu plus tard, lorsqu'elle a compris ce que le jeune homme attendait vraiment d'elle, Heidi a ressenti un peu d'appréhension, mais pas de peur. Elle avait beau n'avoir que 15 ans, la plupart de ses amies l'avaient déjà fait. Ce soir-là, c'était l'occasion ou jamais – c'était en tout cas ce que sa meilleure amie de l'époque lui a répété avec insistance, avant qu'Heidi et Christoffer ne montent ensemble à l'étage.

Si la nuit s'est passée de la manière la plus agréable possible, on ne pouvait pas en dire autant du réveil : difficile pour Heidi de ne pas être susceptible en se réveillant seule ce matin-là. Oh évidemment, elle était au courant de la réputation de Christoffer et elle ne regrettait rien, mais elle aurait malgré tout aimé garder ne serait-ce qu'un semblant de contact avec lui. Quelques semaines après cet évènement, Heidi a été prise de violents maux de ventre et de nausées atroces. Désemparés en voyant leur fille si mal, ses parents pensaient même l'envoyer à l'hôpital – mais Heidi a trouvé un fin stratagème pour les en dissuader. Au fond d'elle, Heidi avait peur de ce que ces maux de ventre et ces vomissements voulaient dire : elle avait peur de connaître déjà la réponse.

Après en avoir parlé avec sa meilleure amie, les deux adolescentes se sont rendues discrètement à une pharmacie afin de se fournir un test de grossesse. C'est les larmes aux yeux et le cœur au bord des lèvres qu'Heidi a découvert qu'elle était bel et bien enceinte. Enceinte du fils du Premier ministre. Heidi  a refusé obstinément d'en parler à ses parents : sa première urgence, c'était de mettre Christoffer au courant. Et au bout de quelques efforts, elle a réussi à le retrouver ; sur le pas de sa porte, elle a tenté de son mieux de calmer sa respiration alors que Christoffer ne cachait pas sa surprise d'être à nouveau face à elle.

– Je... J'suis enceinte. Les mots lui ont brûlé la gorge, et bien vite, elle a senti ses yeux s'embuer. – Est-ce que... est-ce que tu crois que le préservatif a pu craquer ? Ou... –

Mais Heidi n'a pas eu le courage de continuer ses questions, bien trop intimidée par la silhouette du Premier ministre qui se dessinait derrière son fils. Évidemment, l'homme politique avait tout entendu, et il lui a froidement ordonné de quitter les lieux.

La dernière fois qu'Heidi eut à faire au père de Christoffer, ce fut lors d'une entrevue des plus discrètes. L'homme avait bloqué tout contact entre les deux adolescents ; le voilà maintenant qui présentait une enveloppe remplie de billets à Heidi, le regard dur.

– Je refuse que le nom Erickson soit associé à celui d'une petite traînée dans ton genre.

Le deal, c'était qu'elle avorte, contre une somme d'argent plutôt confortable. C'est toute tremblante qu'Heidi a accepté : la situation financière de ses parents l'y obligeait presque. Après avoir élevé trois enfants avant elle, les finances du foyer n'allaient pas très bien. Alors, elle a acheté un portefeuille et elle y a glissé tous les billets à l'intérieur : une fois rentrée chez elle, elle a informé ses parents de ce butin trouvé dans la rue. Si les Solberg ont toujours été honnêtes, ils ont aussi toujours su reconnaître leurs besoins : ce jour-là, aucun de ces deux parents n'a ramené le supposé portefeuille au commissariat.

Il a fallu en tout trois ans à Heidi pour faire le deuil de son bébé ; trois ans pour qu'elle cesse de se sentir aussi coupable, pour qu'elle arrête de se sentir meurtrière. Trois ans. C'est également au bout de cette période qu'elle a consenti enfin à tout avouer à ses parents. Sa rencontre avec Christoffer. La nuit qu'ils avaient passée ensemble. Sa grossesse. L'argent que le Ministre Erickson lui avait donné contre son avortement.

– Il va voir de quel bois je me chauffe, ce... !
– Charles, c'est le Premier ministre, qu'est-ce que tu comptes faire ?

Blessés de ne pas avoir été prévenus en temps et en heure, les parents d'Heidi ont quand même compris que c'est la peur qui avait "forcé" leur fille à ne rien leur dévoiler. C'est une fois ce lourd secret enfin exposé qu'Heidi s'est reprise en main.

Heidi s’est fait oublier de Christoffer et elle s’est replongée dans ses études sans demander son reste. Quand elle a entendu parler de Fredelig, ce projet ne l’a emballée qu’à moitié. Elle a été la victime de la puissance d’un homme et elle est plus que consciente que les femmes n’ont pas leur mot à dire dans certaines situations. Pourtant, elle a envie de voir ce que ça pourrait donner. D’ailleurs, après ce qu’elle a vécu, Heidi ne nourrit qu’un seul souhait : devenir avocate pour défendre la cause de femmes abusées comme elle l’a été. Elle ne s’attend pas à ce que Fredelig apporte toutes les réponses, mais elle est prête à lui donner une chance.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427





Bastien Léo Teissier
A froggy boy who likes baguettes and croissants

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Bastien, LéoNom Teissier J'ai 23 ans Je suis né.e Le 1er février 1997 à Paris, France OriginesFrançais Groupe Måltid

Je suis en ce moment à Bergen parce que j'avais besoin de prendre un nouveau départ Statut civil célibataire, homosexuel

Métier ou études étudiant en dernière année d'histoire de l'art et pigiste pour Fredelig News Groupe politique le parti Enhet Je ressemble à Harry Styles

Je suis...

Votre pseudo FloconÂge 27 ans À propos de NYTT C'est mon bébé ! Autre chose ? ♥


Caractère, personnalité

Mon deuxième prénom est Léo. C'est ainsi qu'aurait dû se nommer mon jumeau. Ma mère l'a perdu durant sa grossesse. Elle m'a donné son nom pour ne pas me rendre triste, m'a-t-elle dit, et d'un côté ça me fait plaisir, même si ça a un petit côté sinistre. Je suis pansexuel, ce n'est pas le sexe que je regarde en premier chez une personne (blague à part : heureusement), mais sa personnalité, son caractère, sa manière d'être. Je me vois aussi bien avec une femme qu'avec un homme. En France, je suis tombé amoureux d'un garçon qui m'a fait pas mal souffrir. Vous savez, le genre de garçon dont vous tombez amoureux alors qu'il est déjà en couple, alors vous vous en voulez, mais vous ne pouvez pas renier vos sentiments. Il vous promet qu'il va quitter cette autre personne pour être avec vous, mais ça n'arrive jamais. Aujourd'hui, je suis célibataire et j'entends bien prendre mon temps pour panser mes plaies. On dit de moi que je suis souvent tête en l’air ; à ma décharge, il paraît que c’est bien le symptôme de toutes les personnes à l’âme artistique. Et je dois dire que je corresponds plutôt bien à ce profil : passionné d’art, de dessin, de musique et de photo, je jongle entre ces quatre disciplines depuis mon adolescence. J'ai même une préférence toute particulière pour le piano. De nature timide et assez effacé, j'ai du mal à me faire remarquer lorsque je suis dans un groupe de personnes, même si j'essaie de faire des efforts pour me sociabiliser. En réalité, il m'arrive de penser à plusieurs choses à la fois, comme ça, sans prévenir, ce qui fait que j'ai du mal à m’intéresser à autre chose ou à suivre le fil d’une conversation si elle regroupe plus de trois personnes à la fois. Lorsque je donne ma confiance à une personne, elle peut être sûre que c’est uniquement pour une fois : j'ai été déçu beaucoup trop de fois par le passé pour accepter d’accorder une seconde chance. Je m'énerve rarement, mais quand je le fais, un conseil : fuyez. J'ai tendance à encaisser beaucoup de choses, alors quand c'est la goutte d'eau qui fait déborder la piscine, et non le vase, je ne réponds plus de rien. Enfin, je peux être extrêmement violent dans mes mots, mais pas dans mes gestes ; je fais partie de ces personnes qui n'aiment pas se battre et qui pensent que ça ne sert à rien. Néanmoins, après la colère vient souvent un deuxième sentiment : la culpabilité. C'est l'un de mes plus gros défauts. Même si ma colère est justifiée, avec du recul, je m'en voudrai toujours de m'en prendre à quelqu'un.


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Je suis le fils unique de la famille Teissier. J’aurais dû avoir un frère jumeau, mais alors que ma mère en était à son quatrième mois de grossesse, la vie en a décidé autrement. Malgré cette perte, mon enfance a été plutôt heureuse. J’ai été surprotégé par mes deux parents, qui avaient peur qu’il m’arrive quelque chose à mon tour. Quand j’y pense, je me dis que c’est peut-être de là que me vient mon caractère discret. Discret, mais curieux : un trait de personnalité lors des nombreux voyages que j’ai eu la chance de faire avec mes parents. Ils sont tous les deux férus de nouvelles cultures ; alors que j’avais à peine 12 ans, nous avions déjà visité une grande partie des États-Unis, de l’Espagne et du Portugal. Ce bagage m’a aussi permis de susciter une certaine curiosité pour les langues étrangères. J’en parle quatre : le français, l’anglais, l’espagnol et le portugais.

Quand j'avais environ 15 ans, nous sommes rentrés en France à cause du travail de mon père ; ingénieur assez réputé, il était attendu sur de nombreux chantiers dans la capitale française. Je garde encore aujourd'hui un souvenir douloureux de cette période. Le lycée ne m'a pas fait de cadeau. Quand j'y ai fait ma rentrée, c'était aussi ma toute première fois dans une vraie école ; depuis tout petit, je suivais des cours par correspondance, tant nous étions sans attache. J'ai été harcelé durant toutes mes années lycée. On me trouvait étrange. Mes yeux trop verts, presque aussi transparents que de l'eau, paraît-il. C'est parce que t'es trop bête, je suis sûr qu'on peut voir ton cerveau si on te regarde dans les yeux. Mes cheveux bouclés, eux non plus, n'ont pas eu que des fans. C'est un nid-d'oiseau que t'as sur la tête ? Les répliques de plus en plus cruelles au fil des jours m'ont poussé à les couper court et à les garder ainsi depuis.

J'ai tout de même réussi à me trouver un allié durant ces années difficiles : Paco. Il faisait partie des élèves les plus populaires et pourtant, il n'hésitait pas à me défendre quand c'était nécessaire, même si ça n'a jamais suffi aux autres pour les faire arrêter. Paco et moi avons gardé contact après le lycée, d'ailleurs on s'est retrouvés dans la même université. Néanmoins, plus les semaines passaient, plus j'avais en moi cette envie de partir, d'aller conquérir de nouveaux horizons, de me réinventer ailleurs. Ma vie d'avant, sans attache, me manquait. Ajoutez à cela une histoire d'amour non aboutie, et vous comprendrez que l'idée de partir à Fredelig s'est imposée comme la porte de sortie idéale. J'ai réussi à convaincre Paco de partir avec moi, et j'espère sincèrement que c'est le début de quelque chose de meilleur.



Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427





Paco I. Lombardi
une citation ici

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Paco, IrmaneNom LombardiJ'ai 24 ans Je suis né.e Le 25 avril 1996 à Paris, France Origines Maroc (côté maternel) et d'Italie (côté paternel) Groupe votre groupe.

Je suis en ce moment à Bergen parce que je ne voulais pas laisser mon meilleur ami seulStatut civil célibataire, bisexuel

Métier ou études étudiant et coursier. Groupe politique je ne supporte aucun parti Je ressemble à Zayn Malik

Je suis...

Votre pseudo FernyÂge 23 ans À propos de NYTT Une pub sur facebook / simple donc une bonne impression Autre chose ? J'espère que je vais rapidement reprendre les bases x) (Plusieurs mois que je ne rp plus)    


Caractère, personnalité

Il a dormi avec une peluche jusqu'à ses 13 ans, il en a gardé une mauvaise habitude, celle de dormir en serrant son coussin contre lui.
La femme de sa vie est sa moto et pour l'instant, unique moyen de transport.
A arrêté de fumer grâce aux chewing-gums se sent donc obligé d'en mâcher le plus possible pour remplacer ce manque.
Ne le laisser pas se rendre dans la salle de bain en premier... Sauf si vous souhaitez être en retard.
N'aime pas vraiment le froid, alors a l'habitude d'augmenter le chauffage d'une pièce le plus possible... Incompréhensible, il a tendance à se balader avec le moins de vêtement possible lorsqu'il se sait seul.
A un problème avec son corps qu'il sait/trouve trop maigre, malgré les repas dont il se régale tout le long de la journée. Fragment d'une âme d'enfance qui ne l'a pas quitté, dévore un bol de céréale le matin et le soir.
Tendance à être impulsif, ce qui n'est pas très malin si on se fit à sa carrure qui n'est pas très menaçante. Plus qu'à espérer que son regard fasse le travail lorsque c'est nécessaire.
Taquin et provocateur, il a besoin de rire et de se moquer des personnes qui l'entourent. S'il ne le fait pas, c'est que vous n'avez aucune importance à ses yeux.
Facilité à nouer une amitié, mais celle spéciale se compte sur les doigts d'une main.
Orientation sexuelle ? Il se prend pas la tête avec cela. Pourquoi devrait-il se ranger dans une quelconque case pour faire plaisir à la société ?
Sa peau n'est plus une toile blanche depuis un bail.
Il n'est pas surprenant de le voir arborer une énième couleur.
Disparaît en pleine nuit pour taguer un mur ou une voiture abandonnée dès qu'il ressent un élan d'inspiration.
Etudiant en commerce, souhaite ouvrir sa propre société. Être son propre patron est bien mieux que de subir la pression d'une autre personne.
Il parle arabe, anglais, français et a des bases italiennes


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Est-il possible de considérer Paco telle une personne complexe ou est-il la complexité en personne ? Une question qu'il s'amuse à se poser à lui-même, lorsqu'il est seul, ces quelques secondes qui lui permette de se prendre la tête et ainsi se concentrer sur sa propre personne.
Pourtant cela avait si bien commencé, fils cadet dans une famille de trois enfants et second fils, il n'a pas ressentit une quelconque pression familiale si ce n'est que celle d'être chouchouté. Enfance avec une mère à la maison qui était totalement concentré sur l'idée de s'occuper des tâches ménagères et de l'éducation des enfants. Père à l'extérieur, bien loin de la demeure familiale et n'ayant d'autres choix que de travailler pour subvenir aux besoins de la petite famille. On ne peut pas dire que Paco a été gâté, mais il n'était pas non plus à plaindre, ses principales préoccupations n'était autrefois que de finir son assiette avant de rejoindre sa chambre qu'il partageait avec son grand-frère.
Une vie de famille qui n'a été bouleversé que par un petit détail... Détail qui n'en est pas un lorsqu'il est questions des croyants. Issu d'une famille musulmane, Paco s'est naturellement posé des questions sur le sens de la vie lors de son adolescence, influencé par ses amis, il n'a pas manqué de fumer sa première cigarette sur les bancs de l'école, tout en manquant petit à petit les séances de prières à la mosquée. Sans surprise, les fréquentations n'ont pas manquées de le faire réfléchir sur des aspects qu'il pensait être la vérité absolue. La seule et unique voie que la vie pouvait lui offrir. La société est responsable de la personne qu'il est aujourd'hui et il la remercie avant de l'envoyer se faire voir.
Il en a conscience désormais, une vie droite ne lui aurait pas convenu. ne lui aurait pas plu, être hypocrite envers lui-même... très peu pour lui. Faire la fête, profiter des bonheurs que le monde lui offre est tellement plaisant qu'il ne peut les refuser, malgré le regard lourd sur sa personne qu'il sent dès qu'il franchit le seul de la demeure familiale. Pourtant Paco ne s'est jamais laissé écraser, bien décidé à imposer ses désirs. Sans doute est-ce pour cela qu'il s'est fait un plaisir d'accepter la proposition de celui qu'il considère comme son frère. Se barrer bien loin et faire sa vie ailleurs n'est pas une proposition qu'il ne peut se permettre de refuser.

Reste plus qu'à savoir si la ville est prête à supporter un tel énergumène.



Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427





Sven Hyun-sun Borsheim
not all those who wander are lost

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Sven, Hyun-sun Nom BorsheimJ'ai 21 ans Je suis né.e Le 29 décembre 1998 à Séoul Origines Corée du Sud Groupe votre groupe.

Je suis en ce moment à Bergen parce que j'y ai toujours vécu Statut civil célibataire, bisexuel ; je n'assume pas du tout et redoute d'avoir à m'ouvrir à quelqu'un, que ce soit sur ce sujet ou un autre.

Métier ou études étudiant en mathématiques, employé au Videospillparadis à temps partiel.Groupe politique  je suis apolitique pour l'instant Je ressemble à Jeon Jungkook

Je suis...

Votre pseudo  Shuran.Âge 25 ans À propos de NYTT Twitter (et oui, c'est moi la reloue qui sait pas ce qu'elle veut, bonjour bonjour :siffle: / Le nouveau design est très joli !Autre chose ? Bon… ce n’est pas du tout le genre de forum ou de contexte auxquels je suis habituée et je suis quasiment encore débutante en RP mais vous m’avez paru sympathiques et qui ne tente rien n’a rien, alors sait-on jamais, peut-être que c’est ma nouvelle maison. (Bon par contre, je crois que le petit mignon de mon avatar est un chanteur coréen connu mais à part Blackpink, je ne suis que moyennement renseignée sur la question alors j’espère très fort que je ne vais offenser aucun.e fan. :huhu: 


Caractère, personnalité

Il mange assez peu et bizarrement plutôt équilibré pour un étudiant. ● L’éducation très stricte qu’il a reçue l’a rendu très travailleur mais aussi assez solitaire, il a du mal à se faire des amis ou à se laisser embarquer dans des aventures imprévues. ● Il peut paraître hautain et froid au premier abord, il essaye d’être moins rigide mais son introversion n’aide pas. ● Il est bisexuel dans le placard. ● Il prend le karaoké beaucoup trop au sérieux. ● Il ne tient pas du tout à l’alcool mais s’applique à en boire le plus possible quand il est en soirée, ça le rend d’ailleurs bien plus sympathique même s’il ne tient jamais vraiment longtemps debout. ● Il voudrait bien arrêter de fumer, mais plutôt demain qu’aujourd’hui. ● Souvent considéré comme le rabat-joie de service, il essaye de casser cette image depuis son arrivée à Fredelig mais les habitudes ont la vie dure. ● Il a fait du patin à glace et s’est entraîné pendant des années dans l’espoir d’intégrer une équipe de hockey sur glace et de devenir professionnel, mais il s’est foulé la cheville deux jours avant les sélections. ● Il adore les jeux vidéos, peu importe le jeu, il peut y passer des heures. ● Il a une relation plutôt conflictuelle avec sa famille et c’est pour ça qu’il cherche son indépendance. ● Très patient et calme, il ne s’emporte que très rarement et cette réserve à toute épreuve passe généralement pour de la condescendance ou du désintérêt plus que pour de la maîtrise de soi. ● Il ne s’ouvre pas facilement, il a du mal à parler de lui ou de ses émotions. ● Il sait qu’il a fait du mal à beaucoup de gens dans le passé, il essaye de changer pour devenir meilleur. ● Il parle norvégien, coréen et anglais. ● Il n’est pas, ou presque pas, sujet à l’anxiété ou au stress, ce qui en fait quelqu’un sur qui on peut compter dans n’importe quelle situation, surtout les plus catastrophiques.


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Au début, tout va toujours bien. Ça a été le cas aussi pour la famille de Sven. Les années insouciantes, l’arrivée de sa jeune sœur, les visites régulières à Séoul pour voir leurs grands-parents maternels et les retours à la maison, en plein cœur d’Oslo ; en réalité, on ne peut pas dire que son enfance ce soit mal passée, loin de là. L’argent n’a jamais manqué et l’amour non plus mais l’éducation a toujours été stricte et intransigeante.
Dès que l’école a commencé, Sven a du redoubler d’effort pour combler ses parents, travailler toujours plus pour être le meilleur. Un esprit de compétition fabriqué sur mesure, mais qui a eu l’avantage de lui apprendre que quand on y met du sien, on a souvent des résultats.
Et ça a été pareil quand il a commencé à aimer le patin à glace. Des sorties en famille le dimanche, il est arrivé jusqu’au club de hockey en un rien de temps. Loin d’être un génie ou d’avoir un talent naturel, il a toujours du travailler et s’entraîner pour se maintenir au niveau, que ce soit pour les cours ou pour le sport. Alors que les sélections pour faire partie de l’équipe junior de la ville étaient lancées, son acharnement à l’entraînement lui a valu une cheville foulée et une occasion perdue à quelques jours seulement de l’événement. Complètement abattu par cette erreur abominable, c’est à ce moment qu’il a plongé son esprit dans les jeux vidéos, juste comme ça, histoire de penser à autre chose. Au final, il en est venu à aimer ça et continue à y jouer pour le plaisir plus que pour oublier, il lui arrive même de songer à en faire son métier parfois. Quant au patin à glace, il continue à en faire de temps en temps, mais il a toujours une certaine appréhension avant de s’élancer ; c’est le genre de déceptions qui mettent un peu de temps à s’effacer.
Et quand la pression parentale a commencé à être trop pesante, quand l’adolescence et tout ce qui va avec est arrivée, un vent de rébellion a soufflé alors qu’ils ne voulaient toujours rien entendre. Petit à petit, la relation de Sven avec ses parents s’est envenimée. Pas à coup de grandes engueulades, mais plus lentement, plus sûrement, jusqu’à ce qu’ils en viennent à ne quasiment plus se parler. Prise entre deux feux de cette guerre froide, sa sœur lui en a beaucoup voulu ; de ne pas avoir cherché à arranger les choses, de n’avoir rien fait, de l’avoir laissée. Tiraillé entre la culpabilité envers elle et le désir de s’affranchir de l’autorité envahissante de sa famille, Sven a fini par s’éloigner sans dire un mot.

Côté cœur, il a toujours su qu’il aimait les filles, les garçons et les autres, sans jamais se l’avouer. Comme tout le reste, l’obligation de satisfaire la famille passait avant tout, et il a gardé une petite amie pendant plusieurs années. Elle était tout à fait respectable, peut-être même amoureuse – mais lui, non. Il ne lui a rien dit, il l’a gardée sous la main pour faire bonne figure et parce qu’elle a eu le malheur d’être là quand il a eu besoin d’elle et qu’elle était trop gentille pour son propre bien.
Même quand il a compris que ce type qu’il regardait dans les couloirs du lycée l’attirait, il n’a rien dit et rien fait. Et quand ce même type l’a approché, il a cédé à ses avances sans même se poser de questions. Pour Sven, c’était évident : c’était juste pour s’amuser, pour passer le temps, parce qu’ils étaient tous les deux là et qu’ils s’aimaient bien. Pour l’autre, pas vraiment. Alors le jour où ce même type est allé parler à la petite-amie de Sven pour lui dire ses quatre vérités en pensant sincèrement qu’il allait la quitter pour lui, forcément ça s’est mal passé. A grands coups de larmes et d’insultes fleuries, il a assisté à la scène sans rien dire, sans savoir quoi dire. Est-ce qu’il regrettait ? Pas vraiment. Pour lui, c’était évident. Visiblement, pas pour eux.
Un peu plus prudent sur ses aventures amoureuses après ça, il n’a jamais réussi rester en couple très longtemps ; la difficulté à s’ouvrir n’aidant pas à la communication, souvent les relations se terminaient en cris et pleurs face au visage éternellement stoïque de Sven. Alors, depuis qu’il est à Fredelig, il cherche à faire attention. Pas de regards suggestifs, pas de commentaires qui pourraient passer pour de la drague, il essaye de se faire tout petit jusqu’au moment où il saura quoi faire et quand. Et surtout, quand il en aura vraiment envie, vu qu’il n’y a plus personne pour le surveiller.

Au niveau des études, il a toujours été plutôt bien placé à l’école et n’a jamais souffert outre mesure. Il n’avait pas énormément d’amis, mais pas énormément d’ennemis non plus. Les professeurs auraient sans doute préféré avoir un élève moins réservé et moins condescendant dans le peu de réponses qu’il daignait donner au tableau, mais il n’a jamais eu à affronter un rappel à l’ordre ou un rendez-vous avec ses parents. Ses notes n’ont pas particulièrement baissé quand il a commencé à sortir et à grandir, il a vite pris l’habitude de dormir moins pour compenser. Mais à force de vivre sans s’attacher à personne ou pire, de faire souffrir – volontairement ou non – les quelques rares personnes à vouloir s’intéresser à lui, il a fini par être très seul et peut-être que maintenant, ça commence à lui peser.

Alors, quand Sven a entendu parler de ce projet de nouvelle ville, il y a vu une porte de sortie, une occasion de recommencer et fuir tout ce qu’il a raté ailleurs, une seconde chance comme on en a rarement.



Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




April J. Petit
a little party never killed nobody

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom April, Justine Nom PetitJ'ai 24 ans Je suis né.e France, Paris, le 10 novembre 1995 Origines Française Groupe Nattmat

Je suis en ce moment à Bergen parce que  je voulais conjuguer ma soif de réussite à mon envie d'ailleurs Statut civil célibataire, je ne me mets pas vraiment d'étiquettes

Métier ou études  étudiante en psychologie et dog-sitterGroupe politique je supporte le parti Likestilling Je ressemble à Vanessa Hudgens


Je suis...

Votre pseudo Flocon Âge 26 ans À propos de NYTT C'est mon bébé ! Autre chose ? ♥


Caractère, personnalité

Depuis toute petite, elle est passionnée de chant, de danse et de comédie. Ω Elle a eu beaucoup de chance d'avoir des parents compréhensifs et encourageants qui l'ont toujours poussée à expérimenter ce qui lui plaisat. Ω Elle s'est toujours montrée hyper protectrice à l'égard de sa plus jeune sœur, et ça n'a pas changé, pas même avec les années passant. Ω Elles ont toujours été très complices. Il y a quelques chamailleries de temps en temps, mais jamais rien de bien sérieux. Elles se disent toujours tout et quand elles ne se voient pas d'une journée, elles ne manquent pas de se donner des nouvelles par SMS ou en s'appelant. Ω April parle trois langues : français, anglais, espagnol, mais elle a acheté un dictionnaire de norvégien et devrait s'y mettre très bientôt, c'est promis. Ω April a tendance à s'attacher très vite aux gens, et c'est d'ailleurs le cas avec les filles de la sororité. Certes, elles ont toutes des caractères bien différents, mais elles se complètent. Ω Fidèle et loyale en amitié, une fois qu'elle vous accorde sa confiance, vous pouvez être sûr que c'est pour la vie, alors ne la trahissez pas. Ω Néanmoins, elle n'a pas toujours été très chanceuse en amour. En fait, elle pense n'être encore jamais vraiment tombée amoureuse : elle a déjà été attirée par un garçon bien sûr, mais elle veut bien faire les choses et elle se laisse du temps pour ça. Ω Se mettre en couple n'est pas l'une de ses priorités : pour le moment, elle veut surtout réussir ses études et essayer de faire bouger les choses avec ses copines.                                                  


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
April a poussé son premier cri dans le Sud de la France, rejointe peu de temps après par sa jeune sœur, Eva. La jolie brune conserve un excellent souvenir de son enfance. Les Petit n’ont jamais été riches, certes, mais ils n’étaient pas non plus à plaindre, si bien que les deux petites filles n’ont jamais manqué de rien. Très vite, leurs deux personnalités et leurs centres d’intérêt se sont dissociés : April était extravertie, sociable et attirée par tout ce qui touchait au monde artistique. Quant à la plus jeune, Eva était plus en retrait, timide, et son talent s’exprimait bien souvent par le dessin ou par son goût à dénicher des tenues originales mais jolies, et qui faisaient pâlir d’envie les autres petites filles – le tout sans ruiner ses parents. Il suffisait juste d’avoir un peu d’imagination. Pratique, hein ?

Les parents d’April et Eva les ont toujours laissées expérimenter ce qui leur plaisait, tant qu’elles ne risquaient rien, bien évidemment. Voilà comment dès sa préadolescence, April s’est retrouvée à étudier le chant, la danse et le théâtre. On ne va pas vous le cacher : elle a eu un peu de mal à jongler entre les cours et ces activités extrascolaires, mais bosseuse et surtout fonceuse, elle a réussi à mener le tout de front, sans jamais redoubler une seule classe lors de son parcours scolaire – c’est d’ailleurs l’une de ses plus grandes fiertés.

La seule chose qui a pu contrarier April dans sa vie, ce sont les stéréotypes que la société semble avoir vis-à-vis des femmes. Oh, rien de tel dans sa famille, mais autour d’elle, elle a pu entendre quelques-unes de ses amies être rabaissées dans leurs envies ou leurs ambitions juste parce qu’elles étaient des filles, et que ce qu’elles visaient ne correspondait pas à ce qu’on attendait d’elles. À moindre échelle, elle aussi a pu entendre à plusieurs reprises qu’elle n’arriverait jamais à tenir tel rôle dans une pièce, ou alors tout bêtement, que tel vêtement n’était pas fait pour elle. En général, elle a bien donné tort à ses détracteurs en continuant ce qu’elle faisait et en ne cherchant même pas à leur accorder une miette de son attention.

Eva et April ont toujours nourri un rêve commun : faire le tour du monde, ou du moins passer du temps dans un pays bien différent du leur. Quand elles ont vent du projet de Fredelig, l’envie de découvrir de nouveaux horizons s’est bien entendu renforcée. April a dû rassurer leurs parents et leur promettre à de nombreuses reprises qu’elle allait bien prendre soin de sa petite sœur. Désormais, les voilà plongées dans cette toute nouvelle aventure, et April a vraiment hâte de voir tout ce que ce pays et cette nouvelle ville leur réservent.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Axl A. Lawford
Une citation ici

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Axl Nom Lawford J'ai 21 ans Je suis né.e Londres, le 5 août 1998 Origines Angleterre Groupe votre groupe.

Je suis en ce moment à Bergen parce que  je souhaite débuter ma carrière musicale dans ce pays Statut civil célibataire, hétérosexuel

Métier ou études  étudiant en musicologie Parti politique je ne supporte aucun parti Je ressemble à Yungblud


Je suis...

Votre pseudo Gabriel Âge 20 ans À propos de NYTT Grâce a Mélanie hihihi. / Je vous dirais ça plus tard! Autre chose ? J'ai faim.


Caractère, personnalité

Il est asthmatique, autant vous dire qu’il utilise souvent sa ventoline à force de sauter partout.
Sa couleur préférée est le rose, il s’arrange toujours pour en porter.
Il dit beaucoup de gros mots, ils sortent tout seuls.
Il dit rarement non à un défi, il a déjà sauté d’un toit juste pour sauver son honneur. Il s’est cassé une jambe, mais ce jour là il a gagné le respect de ses voisins.
Quand il boit il a tendance à vouloir se battre même avec ses amis. Ce n’est pas méchant, de sa part c’est même une preuve d’amitié s’il vous met un coup de poing dans l’épaule.
Il boit un thé tous les matins, avec un peu de lait, et deux sucres.
Il joue de la guitare, un peu de piano et de batterie.
Il a été diagnostiqué hyperactif quand il avait 7 ans. Ça le déprime parfois de savoir qu’il est différent, mais il sait gérer maintenant. Parfois ça le dépasse un peu, mais il fait de son mieux pour que ses émotions ne prennent pas le dessus.
Son animal préféré est la loutre. Il a toujours rêvé d’en avoir une. Axl a tendance à être bruyant, il rigole fort, il crie souvent sans vraiment s’en rendre compte. C’est quand il est silencieux qu’il faut commencer à s’inquiéter.Il déteste la masculinité toxique, il trouve ça barbant. Mettre une robe et du rouge à lèvres ? Pourquoi pas ! Se maquiller et embrasser ses potes ? Avec plaisir ! Il a eu de la chance d’avoir des parents ouverts d’esprits, ce qui a forcément déteint sur lui, c’est d’ailleurs ce qui lui a donné envie de venir à Fredelig. Il croit en ce projet, et il est même fier d’en faire partie. Ce n’est pas un jeune homme qui se prend la tête, il évite le conflit, et il préfère avoir une bonne discussion pour régler un problème. Il encaisse beaucoup, sans rien dire, mais le jour où il estime qu’il en a assez, il peut exploser, et devenir très cassant, sans vraiment le regretter par la suite. Il estime que quand il s’énerve c’est mérité, et il aura toujours du mal à s’excuser d’un comportement déplacé, se remettre en question n’est pas forcément facile pour lui.                                                  


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Si vous n’aviez pas encore fait le rapprochement, les parents d’Axl ont choisis ce beau prénom en hommage au grand Axl Rose, le chanteur principal d’AC/DC, et ils sont tellement fan que son deuxième prénom, Angus est celui du guitariste. Et ne vous avisez pas de rajouter un ‘e’ a son prénom, il le prendrait vraiment mal.
Son père est justement un guitariste de renommé, qui joue dans un groupe. Il a donc enchainé tournée sur tournée, mais se séparer de son petit et de sa femme était bien trop difficile pour lui, alors il les a embarqués avec lui dans le Tour bus. De ce fait, Axl a toujours baigné dans cet univers grâce à ses parents, qui l’emmenait a pas mal de concerts et de festivals, ce qui lui a vite permis d’affiner ses goûts musicaux. Imaginez un bambin, sur les épaules de sa maman, avec un gros casque sur les oreilles pour ne pas s’abimer les tympans, en train d’admirer son père sur scène, craquant n’est-ce pas ? Il a suivi des cours par correspondance pendant quelques années, afin de suivre son père a travers le pays, parfois même sur d’autre continent. Il ne s’est jamais vraiment soucié de sa scolarité, disons que ce n’était qu’une éventualité pour lui. Un peu naïf, il pensait qu’il pouvait vivre sur les routes toute sa vie, peut-être même en assurant la première partie du groupe de son géniteur. Mais la réalité lui est vite revenue en pleine face, quand il s’est rendu compte a quel point la vie pouvait être compliquée. Il a dû s’installer dans une petite maison à Londres, pour suivre un cursus plus conventionnel. Il s’est tout de suite dirigé vers des études de musicologie, même si pour lui, on ne devient pas une rock star en restant assis dans un amphi pendant des heures. Disons qu’étudier était une des conditions posées par sa mère, alors il à accepté non sans se plaindre. Finalement, ses études lui plaisent mais il ne le dira jamais à ses parents, ça serait avouer qu’il avait tort, et il préfère rester buté sur son idée principale. Fils unique, il a toujours été le petit prince pourri gâté, sans trop en exagérer non plus. Disons qu’il n’a jamais manqué de rien, mais ça n’a pas fait de lui un être mal élevé ou capricieux. Ses parents ont mis un point d’honneur à lui apprendre que quand on veut quelque chose, on travaille pour, quelques soit les facilités qu’on peut avoir dans la vie.
Son paternel a commencé sa carrière en Norvège, un peu par hasard, mais surtout grâce a beaucoup des relations et de scènes ouvertes dans les bars. Il est tombé amoureux du pays, et depuis qu’Axl est petit, il fait des allers-retours entre sa ville natale Doncaster, et son pays de cœur pendant les vacances, surtout pour revoir des amis de ses parents qu’il considère comme sa famille. Il s’est donc renseigné pour poursuivre ses études dans ce beau pays, un peu pour marcher dans les pas de son papa, et il n’a pas pris longtemps avant de déménager. Quitter le Royaume-Uni était un peu compliqué au début, lui qui a vécu des années collé à ses parents mais il ne regrette pas son choix. Il connait du monde ici, il n’est pas seul et il sait qu’au moindre pépin quelqu’un pourra l’aider. Sa guitare sur le dos, son clavier sous le bras, il est prêt à travailler comme une bête pour remplir les plus grand stades grâce à sa musique.
Il ne parle pas beaucoup de son père aux personnes autour de lui -bien qu’il l’idolâtre presque- parce qu’il n’a tout simplement pas envie qu’on lui pose une centaine de questions sur lui. Parfois il a l’impression qu’on s’intéresse plus à lui qu’a sa personne, et c’est agaçant. Il pose le même nom de famille que lui, mais les gens font rarement le rapprochement, et c’est tant mieux.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Moon-Jeong Choi
Through a bloody eye

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Moon-jeongNom Choi J'ai 24 ans Je suis né.e Busan Origines Corée du Sud Groupe votre groupe.

Je suis en ce moment à Bergen parce que j'y ai été invitée, et pour voir de mes propres yeux le système de la ville s'effondrer de lui même. Statut civil célibataire

Métier ou études photographe Parti politique je ne supporte aucun parti Je ressemble à IU


Je suis...

Votre pseudo  Akaracthe/Ambroise d’Oscar Âge 24 ans À propos de NYTT  Bastien est venu me travailler au corps sur twitter, j’ai finis par céder / J’étais franchement pas emballée avec le speech du forum, même si j’ai toujours bien aimé les city/réals ça ne m’a jamais passionné et surtout, je n’ai jamais su trouver des joueurs que j’appréciais vraiment. Au final j’ai débarqué sur le discord et ça m’a rapidement convaincu que je me sentirais bien ici ! / Je vous dirais ça plus tard! Autre chose ?  Le fond rouge sur l’écriture blanche rend la lecture de certaines parties du forum un peu délicate, mais rien d’horrible. Sinon j’aime beaucoup l’ambiance pour


Caractère, personnalité

Doux fleuve secoué par un tempérament d’épines ; Moon-jeong est calme, Presque absente de sa propre existence… le laisse-t-elle penser. S’imaginant déesse d’un petit monde où jonglent les âmes irresponsables de ses pairs, elle observe, capture avec sérieux la futile complexité de l’existence. Moon-jeong paraît petite poupée avec ses deux billes noires trop ternes, ses lèvres naturellement roses et sa peau de porcelaine. Petite, souple et légère, on ne la voit même plus derrière l’objectif de son appareil photo, peu lui importe le sujet de sa capture ; un cadavre, des fleurs, une femme ronde, les preuves irréfutables d’un futur décadent dans le cœur de la Corée ou de la Grande-Bretagne.
Moon-jeong est une cynique exaspérée, une ambitieuse affirmée qui se nourrit d’alcool et de tabac plus que de fruits et de sucreries. Oiseau nocturne ou du matin, le milieu de journée disparaît sous ses draps de coton, là où elle s’imaginait enfant que jamais personne ne viendrait la chercher. Peu sociale ou au contraire beaucoup trop, même la jeune femme n’a jamais su se mettre d’accord avec elle-même ; parfois, elle cherche la tendre attention de la gent masculine, et d’autres le moindre verbe humain lui paraît vomitif. Impertinente ténue, son sourire est fin et rarement bon signe. Si sa démarche devient féline, mieux vaut ne pas venir voir ce qu’elle a repéré ; de vieilles habitudes prises très jeunes l’amènent souvent vers les ennuis. Et s’il faut se salir les mains… derrière l’objectif, pourquoi pas.                                            


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Busan. Le cri d’un bébé retentit dans une chambre, étrangeté sanitaire dans un pays qui se revendique à la pointe de la technologie médicale. La chambre est grande, spacieuse. Des bougies sont allumées, comme si un rite étrangement occidental avait lieu entre les cuisses d’une femme épuisée de son travail nocturne. Des hommes entourent le lit, un enfant se tient, lui aussi, près du lit d’où s’échappe odeurs et fascinations obscènes pour le petit bout de chaire qui gesticule.

Mais ce n’est pas Moon-Jeong qui née à cet instant. Simplement son frère. On se rend bien vite compte en quelques secondes que le travail n’est pas terminé. Les hommes en costumes et aux bras secrètement tatoués regardent les médecins s’agiter, faire sortir le deuxième bébé, plus chétif encore que le premier, jusqu’à ce qu’un deuxième cri ne retentisse et fasse élaborer les soupires stressés.

Cette fois, Moon-jeong est née.

Le drame mêlant sa vie à celle de la société aurait pu débuter à la première de ses respirations, si les médecins n’avaient pas sauvé la mère des deux enfants. Mais heureusement pour un début d’histoire, les deux parents survivent au moins à l’accouchement. Quelques années plus tard, Moon-jeong se sera demandée si cela n’avait pas été plus drôle sans sa mère. Mais elle ne saura jamais.

Son éducation, dès son plus jeune âge, se trouve être différente de celle de ses frères, y compris celui qui partage le moindre de ses traits. Souvent seule dans sa grande chambre aux murs peints dans la ville portuaire, elle ne le reste pas si longtemps grâce à une éducation étrangement variée. Musique, peinture, langue, les enfants Choi voient plus leurs professeurs particuliers dès leur âge de parole et de pensée que leurs propres parents. Moon-jeong apprend beaucoup de sa mère à partir de ses huit ans, alors qu’elle-même et son frère jumeau Jin-jeong sont entraînés aux arts martiaux pour les premières fois. « Il te faudra protéger les hommes, car c’est ainsi que le monde fonctionne. Ils ont besoin de nous et le savent. » Ces paroles s’encrent sans mal dans la peau de l’enfant, plus même que le véritable tatouage qui fleurira dans le bas de son dos quelques années plus tard.

Curieuse, mais pas trop. Car c’est ainsi qu’une Choi doit se comporter. Mais les explorations nocturnes régulières de la jeune fille amènent à des choses étranges, bien que le lien ne soit pas immédiatement soupçonné. Petit serpent dans un nid de loups, Moon-J n’est pas idiote et se rend bien compte que les hommes tatoués dans le salon de la demeure le samedi soir pour jouer au mahjong ne sont pas aussi légaux que l’entreprise pharmaceutique revendiquée par son paternel. Et puis, il se passe parfois des bruits étranges, à coups de voix étouffées près d’une voiture, de discrets coups donnés contre une vitre remplacée le lendemain ou d’une musique surélevée pour un mardi en soirée.

Et de temps en temps, ses scènes apparaissent dans les téléphones des deux parents Choi, circonspects, inquiets, persuadés que quelqu’un de leur entourage a souhaité les faire chanter. Moon ne se dénonça pas ; elle n’en eut pas besoin. La chasse aux sorcières s’est chargée de découvrir le… ou plutôt la très jeune coupable. On s’est penché sur le pourquoi, le comment, mais la mère des jumeaux a très rapidement arrêté l’ambition du père de punir sa fille et de lui interdire l’accès au moindre objet électronique ; car outre l’exception notable d’avoir pu capturer des scènes… plus qu’au-dessus de l’âge autorisé pour ce genre de films au cinéma, personne ne l’a jamais vu emprunter ces angles. Et surtout, la mère de Moon-J trouve aux photos un certain charme, une capture intéressante, toujours au meilleur moment. Alors à partir de cette date, l’intérêt de la famille Choi pour la petite dernière a gagné plusieurs crans ; elle recevait désormais des cours bien plus orientés, allait moins à l’école pour pleinement se consacrer à l’art de la photographie, au droit, à l’économie et à la peinture avec des professeurs particuliers… y compris sa mère. Moon a vu son frère la jalouser, au moins jusqu’à ce qu’elle ne fasse partie intégrante de ce monde de la nuit et qu’on lui demande une participation bien plus active aux activités du Kkangpae. Moon-J, dès ses quinze ans, commence à suivre son père comme son ombre et prend en photo tout ce qui pourrait compromettre ses alliés comme ses ennemis. Cela lui a offert l’obligation de se faire tatouer dans le bas du dos, un magnifique serpent brodé de plumes en or et d’un œil noir, pour représenter ses talents.

A partir de là, les années qui suivent et qui rythment la vie de Moon-J sont marquées par son impertinence, sa capacité élaborée à agacer et à se rebeller virtuellement autant qu’à se plier aux règles ; un doux paroxysme dont elle joue d’autant plus lorsque ses traits s’affinent, et la jumelle se distingue de plus en plus de son frère en empruntant un chemin bien différent du sien.

Mais la criminalité et le pessimisme des coréens ennuient la jeune fille qui parvient à s’extirper de Busan à ses vingt ans pour fuir à Londres. Elle n’y connait étonnamment aucune difficulté, sa famille acceptant étrangement bien son départ, comme s’ils savaient qu’elle finirait par revenir d’elle-même. Surveillée mais non menottée, Moon-J redémarre une véritable vie légale… avant de replonger par mégarde dans une sombre histoire de photo de cadavres prises au mauvais endroit. Après quelques années à Londres, c’est finalement la Norvège qui gagne le cœur de la coréenne, ou en tout cas qui l’attire suffisamment vite pour qu’elle ne prenne pas le temps de plus y réfléchir.

Quelque chose la chiffonne.

Ce qu’elle prenait pour une rumeur est une réalité agaçante ; Fredelig ? Ville de la pleine égalité ? Et puis quoi encore ! Moon-jeong a mis du temps à l’accepter, sombrement révoltée par une mise en danger qu’elle ne soupçonnait qu’à peine jusque-là. Une region serait-elle suffisamment idiote pour risquer bouleverser l’ordre tranquille et sinueux du monde ? Moon-J n’est pas d’accord. Mais elle reste à la fois excitée et terrifiée par les promesses d’une ville qu’elle pense abjecte.

Mais peut-être serait-ce un véritable moyen de noyer le poisson et de tout reprendre à zéro, de couper ses propres racines et de venir détruire de ses propres yeux l’idylle naïf d’une ville socialement parfaite.



Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Anastasia Ivanenko
moi Bonnie, je tremble pour Clyde Barrow

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom AnastasiaNom Ivanenko J'ai 28 ans Je suis né.e En Russie, Moscou, le 23 juillet 1991 Origines Russe Groupe Nattmat

Je suis en ce moment à Bergen parce que les choses étaient devenues bien trop compliquées et dangereuses pour moi dans mon pays d'origine. Statut civil célibataire

Métier ou études guichetière au zoo de Fredelig, tout est bon pour se fondre dans la masse dans un premier temps Parti politique je supporte le parti Likestilling Je ressemble à Halsey


Je suis...

Votre pseudo Flocon Âge 27 ans À propos de NYTT C'est mon bébé ! Autre chose ? ♥


Caractère, personnalité

Russe : Anastasia pensait qu'elle ne quitterait jamais sa Russie natale, et pourtant, voilà que c'est arrivé. Elle est et restera toujours attachée à ce pays. Ne vous méprenez pas : elle n'est pas la fan numéro 1 du président actuel (loin de là, d'ailleurs), mais hormis ce point, tout lui plaît : la culture, la langue, les traditions, les paysages, si différents de part et d'autre de cet immense pays. Son départ pour Fredelig a été le tout premier en dehors de la Russie. Au fond d'elle, elle espère pouvoir y retourner un jour, même si ça lui paraît impossible à l'heure actuelle.

Actrice : S'il y a bien un mot qui pourrait la décrire, c'est bel et bien celui-là. Elle adapte sa personnalité et sa manière d'être en fonction de la personne qu'elle a en face d'elle, mais aussi en fonction de l'image qu'elle veut renvoyer. Tantôt ingénue, tantôt intrépide, il est difficile de voir clair dans son jeu ou d'arriver à cerner sa personnalité.

Rancunière : Ne vous risquez pas à la contrarier : pour elle, la vengeance est un plat qui se mange glacé, et elle ne ratera jamais une occasion de vous faire regretter vos actes.
                             


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Russie, 23 juillet 1991. Un cri de bébé déchire cette nuit d’été. Elle est enfin là, leur bébé est arrivé. La famille Ivanenko se rassemble autour de la petite tête blonde et n’en croit pas ses yeux. Elle est le portrait craché sa mère, la fierté de ce clan soudé. Devant eux, dix années de pur bonheur les attendaient encore. Anastasia a connu une enfance heureuse. Issue d’une famille très peu aisée, il leur a fallu se serrer la ceinture à de nombreuses reprises, mais à côté de ça, l’amour et la solidarité dont chaque membre de cette famille faisait preuve suffisait pour combler cette impression de n’avoir rien. Ils pouvaient compter les uns sur les autres, et ça leur allait très bien.

Les choses ont commencé à se corser quand Ana a atteint ses 18 ans. Depuis le temps, la famille s’était agrandie : un petit frère et une petite sœur se sont ajoutés à l’équation. La famille réussissait encore à s’en sortir, mais c’était toujours limite. Quand la mère de famille est tombée gravement malade, l’aînée de la fratrie a compris qu’elle devrait trouver une solution pour sortir ses parents de ce pétrin. Elle a bien tenté de trouver du travail dans les petits commerces de leur ville, mais sans succès. D’ailleurs, c’est en quittant un entretien d’embauche encore raté qu’elle l’a rencontré. Lui. Il lui a dit qu’il pourrait lui trouver de l’argent facilement si elle pouvait travailler pour lui. Jeune, naïve et désespérée à l’idée de pouvoir aider cette famille qui l’a tant aimée, elle a accepté. Sa seule condition était de ne pas vendre son corps. Devant sa réticence, il n’a fait que rire et lui dire qu’elle était à côté de la plaque. Isak n’était qu’un petit voyou qui prévoyait quelques vols en ville. Il venait de débarquer à Nijni Novgorod et avait envie de faire deux-trois coups de passe-passe, histoire de se remplumer, avant de partir continuer son « business » dans un autre pays.

Le deal, c’était d’abord de faire distraction pendant qu’il volait. Dans les supérettes, les petits commerces. Et elle était plutôt douée. Elle récupérait une petite partie du trésor accumulé par Isak, et au fur et à mesure des mois, les deux se sont faits suffisamment confiance pour devenir de vrais partenaires. Anastasia prenait plaisir à voler ceux qui l’avaient autrefois tournée en dérision lorsqu’elle voulait travailler chez eux. Ces petits coups en douce ont bien marché pour eux pendant cinq ans. Anastasia a réussi à amasser assez d’argent pour payer l’hospitalisation de sa mère et lui permettre de guérir. Tout l’argent qu’elle récupérait était entièrement renversé à sa famille. Celle-ci s’en est bien sûr étonnée et lui a posé des questions sur la provenance de cet argent, mais Ana a toujours réussi à s’en sortir. Elle expliquait qu’elle travaillait pour des amis, qu’elle faisait des petits contrats par-ci, par-là. Son frère et sa sœur étant entrés dans la phase de l’adolescence, ses parents avaient bien d’autres causes de préoccupations. Pour eux, leur fille s’en était sortie, et c’était bien leur plus grande fierté.

L’appât du gain leur a éveillé l’appétit. Ils réussissaient toujours à s’en sortir, alors ils ont eu envie de voir plus gros, plus grand. Alors, ils se sont entraînés, jusqu’à réaliser le casse d’une bijouterie à la perfection. Cette nouvelle épreuve a marqué un tournant décisif dans leur activité de délinquants : l’adrénaline, la peur, l’excitation… les masques et les armes, aussi. C’est la première fois qu’Ana en tenait une entre ses mains, et elle se souvient encore très bien du long frisson qui a traversé tout son corps à l’idée de s’en servir. Elle a eu l’impression de reprendre ce pouvoir qu’on lui avait refusé pendant tant d’années. Ils n’ont tué personne, réussissant à s’en sortir avec une belle somme d’argent, mais depuis cet épisode, Ana n’est plus la même, et Isak non plus.

Ces Bonnie et Clyde des temps modernes ont multiplié leurs actions dans quelques villes de Russie, jusqu’à se faire remarquer bien malgré eux par la mafia russe. Il leur aura fallu un long moment avant de se décider, mais ils ont fini par accepter la proposition de la société : travailler pour elle. Ils n’étaient pas totalement inconscients et savaient qu’ils s’apprêtaient à nager en eau trouble, mais ils pensaient que travailler pour eux assurait aussi un minimum de sécurité et de couverture auprès des autorités nationales et internationales. Eux qui avaient pourtant été irréprochables dans leurs opérations, ils savaient néanmoins qu’une erreur était très vite arrivée et que leur identité pourrait être découverte par les autorités en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Une fois sous le pavillon de la mafia, leur travail s’est intensifié. Il s’est fait plus récurrent, plus violent aussi. Et ça ne convenait plus à Isak, ce loup sauvage qui voulait tout de même jouir pleinement de l’argent et des objets récupérés par ses actes illégaux. Il a donc décidé d’agir et a mis au point un plan pendant de longs mois. Il allait les prendre à leur propre piège : partir sur un travail pour eux, mais partir avec un joli magot sans leur donner de nouvelles. Quitter le pays, s’il le fallait. Il a eu du mal à convaincre Ana de le suivre dans cette folle entreprise, mais elle a fini par accepter. La peur au ventre. Selon elle, cela allait marquer la fin de leur aventure. Elle était certaine qu’ils allaient les retrouver. Mais elle trouvait aussi que cette fuite désespérée avait un aspect romantique. Fuir et essayer de trouver une vie meilleure. Ailleurs. Tous les deux. Car oui, après toutes ces années de criminalité, Ana et Isak entretenaient une relation fusionnelle, passionnée.

Le jour J, tout avait bien commencé. Le braquage avait été réalisé sans accro. Ils étaient devenus des experts. Les otages s’étaient montrés obéissants, et personne n’avait été blessé. Juste traumatisé. Le plus dur, c’était de retourner dans la camionnette. Savoir qu’ils ne rejoindront pas la cachette assignée par la mafia, mais qu’ils prendront une direction opposée et qu’ils rouleront vite, loin. Ana a été la dernière à quitter la banque. Elle assurait ses arrières. Isak l’attendait derrière le volant. Quand elle a pressé le pas pour le rejoindre, elle a été soufflée. Projetée en arrière par une violente explosion. La voiture avait sauté. Avec Isak et l’argent à l’intérieur. Piégée par les hauts placés de la mafia, mis au courant du stratagème du couple par une taupe de la mafia. Ils n’avaient pas été aussi discrets qu’ils le pensaient.

Quand Ana a repris connaissance, le corps et le cœur douloureux, elle était attachée à une chaise. Ligotée. Elle a été torturée, il est vrai, mais le parrain de la mafia, sadique, n’a pas souhaité abréger ses souffrances, comme le voulaient la plupart de ses hommes. Sa sentence : permettre à Ana de s’en aller, dans un état lamentable, sans savoir si elle allait s’en sortir, mais en sachant pertinemment que la mafia ne la laisserait jamais vraiment tranquille.

« On va te retrouver un jour, et on va te tuer. Mais tu ne sauras jamais quand. Toute ta vie, tu vivras dans la peur. J’adore cette idée. » Elle se souvient de la délectation avec laquelle il lui avait soufflé ses mots. Des rires gras des autres, qui lui avaient glacé le sang. Livrée à elle-même, elle a à peine trouvé la force de se trouver jusqu’à un hôpital « clandestin », peu regardant sur la nature des blessures des patients, ou de leur passé. Elle y est restée plusieurs mois, de longs mois durant lesquels elle n’a que très peu dormi. Elle a multiplié les cauchemars, où le personnel médical était en fait des agents de la mafia venus se venger. Une fois enfin mise sur pied, elle a tout de suite cherché un endroit à l’étranger pour s’échapper.

Leur échapper. Reprendre une nouvelle vie. Elle a sauté sur l’occasion quand elle a entendu parler de Fredelig. Quitter sa Russie et sa famille a été une vraie déchirure, même si elle n’avait plus vu ses proches depuis des années déjà. Aujourd’hui réfugiée à Fredelig, elle ose espérer que la mafia n’aura jamais l’idée de la retrouver jusqu’ici. Avant son départ, elle a vérifié X fois ses valises et toutes ses affaires, pour être certaine qu’elle n’avait aucun traceur sur elle. Elle n’a rien trouvé. Elle ignore s’ils lui ont implanté une puce GPS pendant son état d’inconscience, mais elle veut se rassurer et espère que non. Si c’était le cas, elle ne serait déjà plus en vie, n’est-ce pas ? À moins qu’ils aient envie de faire durer le suspens…




Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Sól Henriksen
underneath the hot sun, feeling like a someone

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Sól Nom Henriksen J'ai 24 ans Je suis né.e En Norvège, le 5 août 1995 Origines Norvégienne Groupe Maktdatter

Je suis en ce moment à Bergen parce que  j’y ai toujours vécu et malgré de nombreux voyages, je n’ai jamais vu d’intérêt à vivre ailleurs. Statut civil célibataire

Métier ou études étudiante en sciences politiques (postgraduate) et employée dans une boutique de cosmétiques. Parti politique je supporte le parti Likestilling Je ressemble à Nicola Peltz

Je suis...

Votre pseudo  it’s ya boi svenÂge 25 ans À propos de NYTT twitter /  toujours joli, toujours agréable !Autre chose ? girl power maintenant


Caractère, personnalité

(sociable) toujours agréable, toujours souriante, facile à aimer autant qu’à détester ; fêtarde de compétition et aisance à la discussion, une personne avec qui on aime passer du temps ; vestiges de son passé de gamine populaire, elle reste le genre de personne qui est souvent entourée, qui est massivement suivie sur les réseaux sociaux et dont le nom est parfois connu avant même le visage
(égocentrique) elle ne pense pas qu’à elle, mais elle pense avant tout à elle ; sans pour autant leur donner une importance ou un pouvoir quelconque sur elle, elle aime savoir que tous les regards sont sur elle, elle aime qu'on l'aime
(ambitieuse) fille d’un père médecin et d’une mère avocate, on ne peut pas dire que la réussite ne fasse pas partie de son environnement ; elle vise haut, n’abandonne pas facilement et se donne les moyens d’arriver à ses fins
(orgueilleuse) une fierté maladive due à un égo un peu trop flatté ; de la difficulté de s’excuser à l’impossibilité d’accepter un refus ou un échec, tout y passe
(franche) elle n’a pas sa langue dans sa poche, que ça plaise ou non, elle dit les choses – et avec le sourire en plus
(autoritaire) une facilité à s’imposer, un besoin de diriger et une capacité à donner des ordres, il y a autant d’avantages que de désavantages à lui obéir
(déterminée) elle sait ce qu’elle veut, elle sait comment l’obtenir et elle va tout faire pour ; gare à celui ou celle qui osera lui mettre des bâtons dans les roues
(rancunière) la rancœur comme poison, elle n’oublie rien ; pourvu qu’elle soit innocente, elle se nourrit des conflits et ne ferait jamais rien pour les arranger si elle se sait dans son bon droit
(généreuse) et malgré tout, il y a toujours l’envie de bien faire, l’envie de se battre pour les autres, de leur donner leur chance ; pas altruiste non plus, elle sait quand même venir en aide si besoin – et si on peut la voir en train de le faire, c’est encore mieux
(colérique) sous la douceur impatiente et les sourires bienveillants, il y a cette couche de caprices qu’on ne voit qu’en grattant

(sportive) adepte du netflix sur canapé, elle s’est quand même décidée à reprendre la gymnastique après quelques années d’arrêt
(voyageuse) aux quatre coins du monde pendant les vacances avec ses parents, il y a de nombreux endroits où elle est déjà allée et encore plus où elle rêverait de mettre les pieds
(féministe) sensibilisée vers la fin de ses années lycées, elle se bat désormais au quotidien pour le droit des femmes, notamment grâce à ses études en sciences politiques qui lui apportent les clés nécessaires
(maktdatter) déterminée à monter son empire, elle s’est dirigée vers l’industrie qu’elle affectionne le plus : les cosmétiques ; persuadée que le maquillage peut devenir un moyen pour les femmes se se réapproprier leur corps, elle compte créer sa propre marque engagée.
                             


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Enfant de l’été, fille unique pas forcément pourrie mais toujours gâtée, elle a souvent cru qu’elle avait grandi trop vite sans jamais vraiment en avoir la maturité. Avec le recul, peut-être qu’elle aurait fait les choses différemment, mais on ne revient pas sur ce qui s’est déjà passé. Maintenant, il s’agit de regarder droit devant et d’accomplir des choses ; de devenir meilleure que celle qu’elle était hier.
Au début, il y a eu celle qui aurait pu être sa petite sœur. Une ressemblance frappante, une partenaire de jeu et de bêtises idéale de part sa proximité dans le voisinage et leur âge presque similaire. Si facile à faire plier à ses volontés, l’amie rêvée pour une gamine capricieuse en quête d’autorité. Même en grandissant, elle a profité de son retrait et de sa délicate retenue pour sentir tous les regards se poser sur elle sans la moindre honte. Princesse parmi les manants, elle a daigné sacrer ceux qui, approuvé par sa majesté, aurait le droit d’accéder à la popularité. Parfois méprisée, parfois adulée, elle s’est délectée pendant si longtemps de toute cette attention qu’elle a fini par s’élever au rang de déesse elle-même sans vraiment s’en rendre compte.
De deux ans plus âgée, elle a forcément eu de l’avance sur son amie d’enfance et l’a poussée, peut-être un peu inconsciemment, vers un point de non-retour. Si jeune et pourtant, on lui a si souvent dit qu’elle ne faisait pas son âge. Pleine d’orgueil à ce qui a sonné à ses oreilles comme un terrible compliment, elle en a voulu toujours plus. Pionnière de ses amies, toujours première dans tout ce qu’elle aurait du accomplir, elle n’a plus supporté la solitude d’avoir été la seule à franchir le pas de l’âge adulte avant l’heure. Et quand enfin, Heidi l’a rejointe sur le banc de ce qu’elle a à l’époque considéré comme le banc des femmes accomplies, la déception n’en a été que plus difficile.
Avec son cœur éperdu d’adolescente qui n’a pourtant jamais manqué de courage, elle n’a pu que regarder de loin. Les jambes faibles et l’esprit embrouillé quand il s’approchait, elle l’a tant évité pour ne pas perdre ses moyens que c’est lui que son amie a fini par choisir pour enfin lui obéir. Quelle douloureuse ironie, quelle subtile trahison. Et pire encore, elle est tombée enceinte. Un moment où l’amie fidèle de toujours est devenue l’ennemie publique numéro un. Il y avait d’autres garçons, à cette fichue soirée, alors pourquoi l’avoir choisi lui. Elle l’a longtemps blâmée, incapable de voir la réalité en face ; elle ne lui avait rien dit, elle n’aurait pas pu savoir. Ce n’était pas de sa faute.
Une amère rancune, un goût aigre de défaite dans la bouche impossible à effacer malgré la détresse de son amie, voilà ce qu’il s’est passé. Mais de tout ce qu’elle lui reprochait, rien n’était réellement sa faute ; il lui a juste fallu de longues années pour le digérer. Comme si elle avait disparu de sa vie en un instant, elle a profité de ses quelques années d’avance pour s’éloigner sans jamais la recroiser. Toujours populaire, toujours appréciée et admirée, mais désormais plus seule que jamais.
Transformée par les rencontres autant que par les gens et l’âge, elle a connu d’autres amies, d’autres amours et d’autres vies. Sans se débarrasser de qui elle est vraiment – on ne se refait pas – elle a réussi à abandonner cette façon de manipuler les autres et de chercher sans cesse leur approbation. Toujours plus à l’aise quand les yeux des autres sont posés sur elle, ses efforts ne sont pourtant plus concentrés là-dessus maintenant. Il y a un empire à construire, un monde à conquérir et des mentalités à changer.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Allan Louise Tempête
Un gâteau nommé "Tempête"

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Allan, Louise Nom Tempête J'ai 27 ans Je suis né.e En France, à Bordeaux Origines Française Groupe Incognito

Je suis en ce moment à Bergen parce que j’ai senti le vent tourner dans mon pays natal et la Norvège c’est joli. Statut civil célibataire

Métier ou études en cavale, enfin j’veux dire, écrivain. Parti politique je ne supporte aucun parti Je ressemble à Katherine McNamara

Je suis...

Votre pseudo  Akaracthe/Ambroise d’Oscar.Âge 24 ans À propos de NYTT J’avais été démarché sur twitter/j’ai déjà un premier compte /  Je suis subjuguée  ♥Autre chose ? DC de Moon-jeong Choi


Caractère, personnalité

Impossible de voir Allan autrement qu’avec un grand sourire aux lèvres. C’est une personne malicieuse, heureuse de vivre et maligne comme ça ne devrait pas être permis ; en plus d’être fort jolie, c’est une jeune femme intelligente, mais la vie ne serait pas ainsi faite si quelques défauts ne venaient pas épicer le plat nommé « Tempête ». Petit être chaotique ne vivant que pour le rire et l’expérience, Allan est une hyperactive, mythomane efficace et jeune femme à haut potentiel. L’intensité est ce qui la caractérise le mieux ; elle fait tout à fond, tout le temps, est une curieuse compulsive à l’imagination chaotique et débordante, ce qui la rend intenable. Son plus grand avantage reste néanmoins une mémoire visuelle photographique mais qui provoque également des migraines chroniques particulièrement douloureuses qui oblige la fille Tempête à prendre des médicaments sans arrêt. Ses migraines peuvent survenir n’importe quand, et peuvent la faire souffrir jusqu’aux vomissements et à la perte de connaissance.

Allan a besoin de bouger, beaucoup, souvent, surtout quand elle ne peut pas se plonger dans l’écriture d’une nouvelle ou dans une expérience chimique ou mathématique ; alors régulièrement, elle boxe, c’est son sport préféré et c’est ce qui permet de la garder avec un corps qu’elle trouve aisément idéal, malgré toutes les cochonneries qu’elle s’autorise et une vie nocturne parfois mouvementée.

« Si je devais donner un conseil à toute personne voulant la rencontrer, je les préviendrais de ne jamais accepter de jouer aux cartes ou aux dés avec elle. Ce n’est pas qu’elle triche, c’est juste un démon. »
- Gérard, feu collègue.


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
« Oui je sais, c’est pas ultra conventionnel de commencer à écrire sa biographie quand on a même pas trente ans mais, eh ! Je veux devenir écrivain, autant commence tôt ? Ahah… hum.
Bon, voyons plutôt ces extraits comme un… un… comment disent-elles, les ados, déjà ? Ah ! Un journal intime ! Très bien. Je sais pas trop ce qui intéresse le plus les autres dans ces récits de vie ; un élan de curiosité malsaine ? Le désir de vouloir connaître les plus sombres secrets de personnes pas encore connues ? Ou savoir si la voisine du dessus qui se fait régulièrement retourner par le boucher a eut une enfance difficile ? Je dis ça car ça tape un peu fort contre le lit au moment où j’écris, mais bon ; pas de quoi se faire déstabiliser, revenons-en à nos moutons !

J’aime bien mon nom. Tempête. Les gens tombent souvent d’accord pour dire que ça me va bien. Voilà.

Bon OK, même moi je suis en train de m’épuiser à tenter un humour qui ne prendra pas de toute façon. Donc je suis née à ma naissance, je suis fille unique, et je suis très intelligente.
Attendez, ma touche e vient de tenter de se suicider, et si on en venait aux éléments les plus croustillants de mon existence ? Non parce que je ne serais pas en train d’écrire dans un motel miteux dans le nord de la France si j’avais pas un sacré paquet de m*rde au cul ! Eh, vous aussi vous venez d’entendre le « bip » de la censure comme à la télé ? Sacrée étoile, mais je m’égare.

Allan Louise Tempête. Mes parents voulaient un garçon mais on dirait qu’ils se sont rendus compte de leur bêtise en cours de route. Quoiqu’il en soit, je suis la seule fille —de ce que j'en sais— d’un couple atypique composé d’une artiste du vin Bordelais et d’un Gouverneur américain. Et ouais, papa fais dans le politique ! Mais Papa a quitté maman il y a longtemps et ne donne que quelques nouvelles de temps en temps. Moi ça me va, tant qu’il contribue à mon agréable porte-monnaie.

Bon, on va zapper toute la période de l’enfance car pour le coup, je n’ai pas de drame à déclarer ! Enfin bon, OK, il est POSSIBLE qu’il soit arrivé quelques bricoles à des gens dans mon entourage quand j’étais fâchée, et on m’a détecté quelque chose comme une dangereuse intelligence ; j’ai pas cherché ce que ça voulait dire dans la bouche du psy, je sais juste que je comprends pas tout et tout le monde de la même manière. Ah, et en plus de ça, les gens détestent jouer aux cartes avec moi, je comprends pas pourquoi ! Mais je me suis encore perdue à l’écrit, n’est-ce pas ?

Bref, enfance chiante. Adolescence… particulière. En vérité, j’étais pas très intéressée à l’école, mais je surfais sur la vague de l’apprentissage comme un requin boufferait un nageur… avec une facilité déconcertante. Il s’avère ma mémoire photographique m’a pas mal aidé sur ce coup là ! J’ai commencé à écrire des nouvelles policières aux environs de douze ou treize ans, ma mère était fascinée par l'enchaînement d’absurdités que je pouvais écrire. Mais dans tous ce chaos elle a vu un certain talent créatif, et j’ai pris des cours. De théâtre, dramaturgie… et je me suis trouvée très inspirée par le premier petit engin explosif testé dans la cave à vins de ma mère quand j’étais au début du lycée.

Bon. C’était juste pour voir quel aspect avait l’impact des petites bombes artisanales sur les vieilles pierres. Et si vous voulez la réponse, je m’en souviens pas, je me suis faites assommer par une poutre qui m’ait tombée dessus. Franchement je m’en suis pas trop mal tirée, j’ai juste une grosse cicatrice au niveau de la jambe droite ! Une pierre m’a mangé le mollet, ça me fait toujours sourire quand je me regarde dans le miroir. Enfin bref, faut s’en douter, ma mère a été assez surprise et choquée par l’événement ; j’ai été puni, interrogée, et on s’est demandé ce que je foutais avec une bombe artisanale. Je me souviens avoir passé toute une nuit à expliquer que non, je ne connaissais pas le trafiquant de drogues local ; ces corniauds me croyaient pas quand je leur disais que j’avais tout fait moi-même ! Il a fallu que je leur montre les formules et ingrédients utilisés… un vrai calvaire.
Plus besoin de faire des dessins à ce niveau là, vous voyez où je veux en venir ; d’abord l’incompréhension des proches, puis tout ce petit monde qui rassemble les pièces d’un puzzle qui s’accumulent depuis ma petite enfance. Les drôles de tests sur ma peau, ma passion pour le bricolage, mon étrange capacité à briller en classe de mathématiques et de chimie sans que ça n’inquiète personne ; pour le coup je les ai trouvé couillons, tout le monde était trop focalisé sur mon aspect « créatif » mais littéraire, et pas le reste.
Mais maintenant qu’on savait, v’la-t-y-pas qu’on vient me proposer en douce de partir en prépa puis en école d’ingé ? Bah la con de moi que j’ai accepté en plus ! Faut dire, je me suis plutôt bien amusée. Avide de soirées et de parties de cartes la nuit, je bossais tranquillement sur mes expériences le jour ; enfin mes « expériences », honnêtement rien de bien folichon, mais toujours plus créatif que le reste de ma promo.
On passe sur le reste de mon adolescence, qui n’a pas été franchement guidé par le sexe ni la drogue (sauf la cigarette et les bonbons, à la limite), mes vices s’arrêtant au mensonge par intérêt, à la manipulation pour pouvoir sécher certains cours et à Justin Bieber dans mes grands moments de faiblesse adulescente.
Tiens c’est drôle, j’ai quasiment cité personne d’autre que moi, alors qu’on dit bien qu’une vie ne se fait qu’au travers de nos relations avec les autres ? Et Dieu sait que j’en ai eu, des relations ! Mais les gens comme moi apprennent à ne pas s’étaler sur leur vie ou celle des autres ; et venez pas vous plaindre que c’est contradictoire avec une biographie, je fais ce que je veux, c’est moi qui écrit ! Je disais donc… ah ! Le post-étude ; un bordel pas possible. Ah je me suis beaucoup amusée quand un copain de mon père est venu me faire coucou chez ma mère pour me proposer un contrat dans le Corps des ingénieurs de l’armement. Et j’ai accepté ! Faisant qu’à vingt-et-un ans, j’étais l’une des plus jeunes ingénieurs. A moi le travail en laboratoire chimique ! Car mes missions étaient assez claires ; mettre mes compétences au service de l’Etat. Bon, l’Etat, tout ça, je m’en foutais un peu tant que j’avais plein de matériel avec lesquels faire mumuse.

Vous êtes toujours là ? Car c’est à ce moment-là que ma vie a pris un tournant fascinant. Mais comme tout raconter maintenant perdrait un peu de son charme, laissez-moi vous compter l’histoire de Gérard. Gérard, c’est le tonton qui fait semblant d’être bourré quand on parle de politique à table mais qui dans la vraie vie, de manière insoupçonnée, travaille pour les forces spéciales ou le renseignement. Bah voilà. Gérard, c’était un collègue ingénieur de vingt ans mon aîné qui travaillait dans les renseignements en plus de ma section de laboratoire. On s’est rencontré à une soirée poker quand il m’a accusé de tricher ; on a très vite sympathisé, me demandez pas comment. Du coup on passait pas mal de temps ensemble, et on se faisait confiance, chose assez rare même dans un même corps de métier ; les ingénieurs sont les personnes dangereuses qui travaillent dans l’ombre de certains grands noms, mais je me perds.
Gérard voyait régulièrement des membres du ministère de l’intérieur et de la défense, jusque là pas de soucis. J’ai commencé à flairer la connerie quand ces gens là venaient de plus en plus souvent, en dehors des heures de travail habituelles et surtout qu’ils commençaient à parler de plus en plus bas en ma présence.
Un jour, Gérard m’a filé des documents ; quelques formules dont il avait la paternité légale, dont un agent chimique particulièrement toxique pour l’humain, j’avais même participé aux expériences. Il m’a demandé de tout planqué, ce que j’ai fais. La semaine suivante, Gérard a été déclaré décédé ; sa voiture a déraillé sur l’autoroute.
De tous mes défauts, la paranoïa n’en fait pas partie. Mais l’instinct de survie, par contre, a bien su me dire quand il fallait dégager au plus vite ; à savoir, quand les agents du ministère ont commencé à chercher des informations sur moi.

Et c’est comme ça que je me suis mise à élever des vaches en Tanzanie !
Mais dans la vraie version, j’ai juste pris mes dossiers, mes clics et mes clac, aient fait joués quelques ficelles pour me créer un passage jusqu’en Norvège où j’ai entendu parlé d’une ville « nouveau départ ». Eh, quoi de mieux pour oublier que mon meilleur pote qui avait l’âge de mon père est mort dans des circonstances étonnantes qu’un lieu où refaire ma vie ?

Normalement je ne crains rien. Personne ne me pourchasse, je n’ai rien volé puisque tous mes documents sont brevetés à mon nom et à celui de mon ancien ami ; j’ai démissionné de manière légale comme c’était prévu dans mon contrat.
Mais le doute est légitime, enfin, je crois. Et puis bon, une belle carrière d’écrivain m’attend !


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




James Hunter  
une citation ici

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom JamesNom Hunter J'ai 30 ans Je suis né.e en Ausralie Origines Australien Groupe Aktivist

Je suis en ce moment à Bergen parce que  je voulais échapper à ceux qui veulent me faire taire. Statut civil célibataire

Métier ou études sportif de haut niveau Parti politique je supporte le parti écologiste Je ressemble à Travis Fimmel

Je suis...

Votre pseudo Florent/Eleven Âge 30 ans À propos de NYTT Via MJ / Sympa !Autre chose ? C'est un test d'écrire sur ce forum.


Caractère, personnalité

James est un homme avenant dont la carrure et le menton peuvent choquer au premier regard. Carré et musclé il a pour lui de posséder un regard bleu qui le rend plus sympathique et permet d’engager la conversation sans se dire que c’est forcément une brute. D’ailleurs quand on prend le temps de lui parler il n’a pas la conversation d’un homme sans cervelle non plus ! Lorsqu’il parle de la Nature, de la protection de l’environnement et du profond respect qu’il a envers la planète on peut voir ses yeux briller et ça lui donne un air particulier. Cependant il n’en a pas toujours été ainsi [Voir Histoire] et une fois en colère il devient un autre homme - qui sait se contrôler - mais qui a des peurs et des faiblesses qui le font parfois agir sur un coup de tête, comme le fait d’être venu en Norvège.


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
James, né Hunter, est un australien originaire de la ville de Sydney. Il a grandit la majeure partie de sa vie à la Ville d’Orange dans un cadre naturel et moins citadin auprès d’une famille bien éduquée qui lui a inculqué les valeurs de la vie et du travail. C’est grâce à cela qu’il a été très proche de la Nature, dès son plus jeune âge, car son père travaillait comme guide touristique dans les Blue Mountains et sa mère, vétérinaire, s’occupait des animaux à domicile. Chacun lui a transmis ses valeurs et sa force.

En grandissant et en pleine crise d’adolescence James a été motivé par des activités plus viriles - selon les standards - et c’est tourné vers la musculation et la chasse avec d’autres camarades de classes. Il a également appris à faire de la moto très jeune et s’est lancé dans plusieurs roadtrip avec ses amis à travers l’Australie pour en découvrir les moindre aspects. Autant dire qu’au vu du mode de vie sédentaire et du respect des animaux et de l’environnement que ses parents éprouvaient, le voir agir ainsi n’était pas forcément apprécié mais ils respectaient ses choix car c’était de son âge, tout simplement.

Malheureusement c’est à cet âge que certains bêtises peuvent être commises. James s’était un peu laissé aller durant certains de ses roadtrip et l’argent vint à manquer. Qu’à cela ne tienne, une connaissance de la fac pouvait le dépanner ! Mais en acceptant de l’aide sous cette forme il mit son doigt dans un engrenage pervers et vicieux qui ne manqua pas de commencer à lentement refermer son emprise sur lui. Au départ c’était juste un coup de main en échange d’argent, puis les actions à réaliser devinrent plus douteuses. Et alors que James entrait dans les derniers préparatifs d’un diplôme de professeur de sport agréé, on commença à faire pression sur lui pour qu’il rembourse l’argent qu’il avait emprunté des années auparavant.

N’ayant alors pas de revenu fixe il accepta de rembourser sous une autre forme et il se retrouva à jouer les gros bras pour des gens malintentionnés à Sydney. Ce fût la pire période de sa vie mais au moins il remboursa ce qu’il devait. Malheureusement une fois son diplôme en poche et sa vie active commencée, alternant cours de sport et entrainement de haut niveau James eut la surprise désagréable de voir resurgir une nouvelle fois son passé. S’en était trop pour lui et bien qu’il ne soit pas fier de cette décision, il décida de prendre la fuite. C’est ainsi qu’il entendit parler de la Norvège et qu’il se fît faire un visa pour y voyager et s’y installer ! Ses rêves de sportif olympique sont intacts et tout ce qu’il souhaite c’est repartir à zéro, sans avoir à se traîner son passé jusqu’ici.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Abigail Brown
une citation ici

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom AbigailNom BrownJ'ai 24 ans Je suis né.e en Angleterre, à Londres Origines Anglaise Groupe Aktivist

Je suis en ce moment à Bergen parce que je souhaitais accompagner mon petit-ami qui s'y rendait Statut civil en couple

Métier ou études  en double master de biologie des organismes et écologie et en médecine vétérinaire spécialisée dans les animaux à sang froid.Parti politique je supporte le parti écologiste Je ressemble à  Natalie Nootenboom

Je suis...

Votre pseudo  Gwendoline aka rosequartz. Âge 26 ans À propos de NYTT  via une pub sur ma fiche de recherche sur prd. /  Il est frais, original, bien pensé et clairement la dynamique et le contexte sont un vrai plus pour moi. Pile poil dans ce que je recherchais.Autre chose ? ♥


Caractère, personnalité

→ Abby est grande. Bien plus grande que ce à quoi les gens pourraient s'attendre de la part d'une personne d’ethnie asiatique. Pendant longtemps, toute sa période scolaire, avant son entrée à l'université, les remarques foisonnaient de toutes parts, et même du côté de sa famille japonaise. La honte grossissait et ses formes s'élargissaient. C'est après l'obtention de son bac que la jeune femme a décidé d'assumer avec fierté son mètre soixante-seize et ses rondeurs. Il n'était plus question pour elle de les cacher ou de continuer à mettre des chaussures plates. C'était soit on l'acceptait avec, soit on se passait d'elle.
→ Elle n'a pas honte de dire que la saga Twilight est une de ses saga préférées, si ce n'est pas la préférée. Elle a encore cette image d'elle qui a assisté à toutes les avant-premières de l'oeuvre, avec l'aide de sa tante, et encore aujourd'hui, elle regarde encore les films avec tendresse, espérant un jour que la Abby romantique aussi ait le droit à une fin aussi belle.
→ Après la sortie du premier film Twilight, elle s'est inscrite dans une équipe de softball et y a joué pendant 3 ans. Bien qu'elle apprécie énormément ce sport, il lui devenait de plus en plus difficile avec les brimades de réussir à avoir le courage de venir. A ses 19 ans, elle a aussi commencé le Parkour, de manière intensive au départ, mais aujourd'hui, c'est beaucoup plus ponctuel et par période. Quand elle sent une perte de confiance en elle ou de motivation, c'est un sport dans lequel elle apprécie beaucoup s'investir de nouveau.
→ La notion de destiné est quelque chose qui lui tient très à cœur. Son père lui a souvent raconté l'histoire d'amour entre lui et sa mère avant que cette dernière ne décède et combien retrouver l'amour lui était impossible tant sa mère lui manquait. Outre ça, Abby est née le 14 février, ce qui était plus qu'un signe pour elle. A son adolescence, elle s'était promis de se réserver pour l'homme qu'elle aimerait, le seul, celui avec lequel elle se verrait faire sa vie.
→ De manière générale, Abby s'est toujours demandée si son cerveau n'était capable d'emmagasiner qu'une seule langue. Incapable d'entretenir une discussion suivie avec sa famille japonaise du côté de son père sauf si le vocabulaire n'était pas trop évolué, elle a aussi eu du mal avec le français après avoir rejoint son père pour y faire ses études et ce n'est qu'une fois qu'elle réussissait assez bien à le maîtriser qu'elle se rendait compte que parler anglais lui devenait beaucoup moins naturel, même en échangeant très régulièrement avec sa tante au téléphone.
→ Abby a débuté dans l'astrologie à ses 15 ans. Jusqu'à ses 20 ans, elle s'était cantonnée à lire ses prévisions chaque matin et à calculer son signe ascendant. Depuis, elle a fait énormément de recherches, qu'elle retranscrit dans plusieurs cahiers, où elle a écrit notamment son thème astral, le suivi des astres et des planètes et ce que ça pourrait entraîner sur son quotidien. C'est quelque chose qu'elle prend très à cœur et sur laquelle elle ne supporte réellement la critique, en particulier des gens qui n'y connaissent rien ou qui ont en l'astrologie des préjugés.
→ D'un naturel doux et patient, Abby a mis du temps à trouver sa voie et ce qui lui convenait au mieux, coincée entre ses principes, ses valeurs et ses désirs. C'est passé par plusieurs bénévolats à l'étranger, des petits boulots, de longues discussions autour d'un verre à des soirées, soirées dans lesquelles elle a pris le goût de la fête et de la danse. Déterminée dans tout ce qu'elle entreprend, elle a travaillé d'arrache-pied pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Elle s'estime très compréhensive, ouverte d'esprit, mais apprécie assez peu qu'on se fiche d'elle, ce qu'elle laisse clairement plus passer. Néanmoins, elle est consciente d'à quel point il peut être difficile de garder ses acquis alors elle est prête à pardonner si jamais, mais dans la limite de ce qu'elle croit être moralement acceptable.
→ Depuis 7 mois, Abigail a commencé sa transition végétarienne. Ça lui a pris un long moment avant de se sentir prête, mais depuis le début de sa vie à Fredelig, et après avoir assisté à plusieurs marches et plusieurs sensibilisations, elle a décidé de sauter le pas. Encore maintenant, ce n’est pas toujours évident, mais elle s'y tient autant que possible.
→ Le féminisme ne l’a jamais trop concernée. Evidemment, elle est contre la grossophobie, mais exceptée ce détail, elle n’a jamais considéré être impactée et donc avoir à se battre contre une supposé société patriarcale. Oui, les femmes méritent de pouvoir faire des IVG, mais sous certaines conditions seulement à son sens. Les hommes devraient être bien plus punis pour les violences faites aux femmes, mais il ne faut pas oublier que les femmes en font aussi. Et pas mal d’autres détails où elle ne comprend pas les positions réelles des organismes féminismes. Et d’autant plus quand il s’agit de prôner l’acceptation de ces femmes-hommes ou hommes-femmes ou bien de s’engager pour le droit de ses personnes qui ont été déçu par le sexe opposé et qui pensent trouver l’amour avec le même sexe, mais c'est quelque chose sur laquelle elle se garde bien de débattre ou de donner son opinion même à ses proches.
→ Elle souhaite devenir herpétologiste à mi-temps et aider des refuges en tant que vétérinaire, ou aider les hôpitaux à garder des stocks d’antidotes, notamment en raison de son amour pour les serpents.
→ La question du sexe dans les mouvements féministes ou bien autour d'un verre avec des potes est une interrogation qui la met très mal à l'aise. Pudique de nature, éduquée sur le sexe uniquement par sa tante, elle ne comprend pas ce besoin d'en faire H24 des blagues ou de se battre pour la libération sexuelle qui devrait pour elle rester dans un cercle uniquement intime. Elle se sent bien dans sa vie sexuelle, pourquoi devrait-il forcément avoir des conférences à ce sujet ? S'il y a du mal-être, peut-être que c'est le partenaire qui ne convient pas ?


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Marquée par les brimades et la mort de sa mère avant son entrée au collège, son enfance n'est pas une période à laquelle elle songe avec une douce nostalgie. Loin d'être une partie de plaisir, Abigail ne parlepas de ce passage de sa vie avec joie et préfère même la plupart du temps balayer le sujet, comme on balaierait de la poussière. Oui, celle qui l'a mise au monde est décédée, mais elle ne lui manque pas. Sa tante a été là et son père n'a jamais manqué de ne pas laisser son unique fille se morfondre dans la solitude. Evidemment, elle ne niera pas que ça a été un des événements responsable de sa prise de poids. Mais à la question "Pourquoi es-tu grosse ?", elle préfère rire d'un ton moqueur et renchérir qu'elle se sent très bien dans sa peau au lieu de s'étendre sur des événements passés. Ça n'a pas toujours été une évidence pour elle et être enfin diplômée lui a permis de se retrouver, d'être face à elle-même, et non plus face aux autres, et d'enfin apprendre à s'accepter telle qu'elle était : grande et grosse. Ça n'était qu'une fois qu'elle avait accepté son corps qu'elle réussi enfin à vivre avec et à aller au-delà de tout ce qui la dérangeait, de tout ce qui la freinait. Exit les vêtements amples et sombres. Elle ne voulait plus de ça pour elle, elle voulait vivre comme elle l'entendait et comme elle le souhaitait. Les épaules découvertes ? Les jambes nues ? Les maillots de bain deux pièces ? Les talons hauts ? Elle se permettait tout et c'était pour elle une bouffée d'air frais.
C'est à cette même période qu'elle a commencé à sortir le soir et à prendre goût pour les soirées, pour les verres en terrasse après une chaude journée, pour les longs débats autour d'un cocktail, les fêtes délirantes qui n'en finissent jamais. Mais attention, il n'était pas question pour elle de flirter, ni d'avoir des petites choses ambiguës avec le sexe opposé. Elle voulait l'amour avec un grand A, et elle n'avait pas besoin de traîner trop longtemps à ces festivités pour savoir qu'elle n'y trouverait pas ce qu'elle cherchait. En revanche, même si elle n'entretenait pas une seule ambiguïté, les regards se tournaient sur elle et Abigail ne pouvait s'empêcher d'y trouver un certain réconfort, une certaine revanche sur son passé. Bien plus confiante qu'elle ne l'avait jamais été, elle passa un accord avec son père pour que l'année de ses 18 et de ses 19 ans soient une période sabbatique. La paresse n'était pas ce qui caractérisait la jeune femme, elle avait bien eu son baccalauréat avec brio, mais en dépit des, seuls, honneurs de sa scolarité, elle avait étudié mécaniquement comme une échappatoire sans réellement chercher à savoir ce qu'elle souhaitait.
Et c'était ainsi qu'elle se retrouvait diplômée sans orientation, mais pas sans idées. Abby commença d'abord avec un travail pour une demi-année. Pénible, harassant, elle n'en retenait aucune satisfaction, hormis celle de voir son compte en banque se remplir, et c'est sans se retourner qu'elle adressa sa démission. Ses économies en poche, sa première destination fut le Brésil, et plus principalement, une association de reforestation. Son guide en main, elle y passa plusieurs mois à baragouiner un portugais maladroit, mais à y vivre une vivre une expérience inoubliable sous une lourde humidité. Ainsi, elle parcourra plusieurs pays et associations écologiques ou qui venaient en aide aux animaux, revenant de manière épisodique pour revoir sa tante et son père. C'est avec son activité un peu plus accru sur les réseaux sociaux qu'elle prit conscience du l'expression de "White Savior" et même si de part ses origines, elle n'était pas totalement concernée, elle rentra définitivement au Royaume-Uni, décidant à partir de maintenant de reverser des dons plutôt que de dépenser de l'argent à venir. Cependant, encore incertaine sur son avenir, elle continua malgré tout les bénévolats sur un circuit plus court jusqu'à tomber sur un refuge qui s'occupait exclusivement des amphibiens et des serpents. L'amour qu'elle avait pour ces animaux n'en fut que plus grand après un tour là-bas et il fut même déterminant pour son choix d'étude.
Septembre 2016, elle entrait à la fac de science pour faire une licence de Transition en sciences biologiques et entamait également ses premiers essais de Parkour pour se vider la tête. Malheureusement, au terme de son premier semestre, l'université leur apprenait que cette licence ne serait pas renouvelé une année suivante et que les étudiants devraient la poursuivre ailleurs. Son père, qui avait été muté à Paris depuis peu, lui proposa de poursuivre sa licence en France et de l'aider avec la langue en cas de besoin. Déterminée à réussir et à obtenir sa licence, Abigail plia bagages et pris un avion à la fin de ses partiels. Pendant trois mois, elle du apprendre le français avec assiduité, s'organisant régulièrement des sorties à l'extérieur pour pouvoir s'entraîner. Son français était loin d'être parfait à la rentrée 2017, mais une bilingue de sa classe lui proposa de partager ses notes afin qu'elle ne reste pas à la traîne.
C'est vers octobre 2017, lors d'une soirée à laquelle son père avait convié plusieurs de ses collègues et leurs enfants, que la jeune femme rencontra Orel. Le même complexe universitaire, un intérêt partagé pour le sport même s'ils avaient être différents et surtout, quasiment le même âge à une soirée où ça tournait soit entre 40-50 ans, soit entre 6-10 ans. Ce soir là, elle le sut. C'était le bon. Il était charmant, il avait ce petit sourire en coin qui la faisait littéralement craquer. Il avait une longue conversation et ce regard si chaleureux. Quoiqu'un peu plus petit qu'elle, ça ne la dérangeait aucunement.
C'était un coup de foudre.
Ce soir là, ils s'échangèrent leur numéro et Abby eut comme la sensation de se retrouver dans un de ses livres de romances, à ne pas savoir quoi faire, ni quoi attendre, ou si elle devait envoyer le premier message ou non ou à ne pas vouloir le harceler. Pourtant, ils se revirent quelques semaines plus tard, à plusieurs reprises jusqu'à se mettre officiellement en couple en décembre de la même année. C'était comme un conte de fée pour elle. Tout s'était déroulé comme elle l'avait toujours rêvé.
Dans un milieu d'études qui la passionnait et avec ce garçon à ses bras, Abby se sentait réellement comblée.
Ses examens de deuxième en poche, Abigail enchaînait les soirées pour se remettre de ses émotions, et l'été défila à toute vitesse.
C'est lors de sa soirée organisée à la rentrée 2017 que Abby rencontra Paco et Bastien, qui devinrent ensuite de très bon amis, en particulier Paco avec lequel elle s'entendait particulièrement bien. Le mois suivant, à l'inverse, sa relation avec Orel commença à se dégrader : beaucoup moins disponible, leur vie intime bien moins passionnelle et il était devenu d'un coup bien plus distant. Orel n'avait jamais été d'un naturel très affectueux, mais ce soudain changement d'état l'inquiétait. Au départ, elle mettait ça sur le compte de ses études : il passait beaucoup de temps à la bibliothèque, puis elle le voyait quand même de temps à autre, même si c'était plus souvent en groupe avec Paco et Bastien. Mais les mois passés, les vacances aussi, et rien ne s'arrangeait véritablement. Tout devenait expéditif entre eux, et même lorsqu'ils faisaient l'amour, même si Abby n'en prenait pas toujours énormément de plaisir, il ne prenait même plus la peine de lui faire ressentir quoique ce soit. Soucieuse, elle partageait ses inquiétudes avec Paco et redoubler d'ingéniosité pour satisfaire Orel. Peut-être que tout le problème était là ? C'est elle qui n'était pas assez disponible ? Elle qui ne faisait pas suffisamment attention à lui ? Elle qui voulait absolument que tout soit parfait alors que même dans le couple de ses parents, ça n'avait pas toujours été le cas. Refusant des sorties, préférant rendre visite à son petit ami pour voir s'il était présent, dédaignant son téléphone pour ne répondre qu'aux messages de son copain aussi rapidement qu'elle le pouvait, ne serait-ce que pour avoir cette sensation d'avoir passé un peu de temps avec lui et de ne pas l'avoir loupé par sa faute, tentant de l'aider dans ses cours ou de faire l'intermédiaire entre son père et lui. Abigail tentait tout, mais rien n'y faisait. De l'autre côté, Paco commençait à adopter lui aussi un comportement étrange, presque fuyant quand elle parlait de son copain. Esseulée, elle enchaînait alors les sauts par-dessus les murs pour tenter de se calmer et consacrer le reste de son temps libre à ses cours de 3ème année.
Le printemps arrivait, peut-être que ses problèmes s'arrangeraient ?
Pourtant, avril 2019 s’égraina, et loin de s'améliorer, l'état moral de son copain sembla changer du tout au tout. Elle essaya d'être présente pour lui et de lui apporter tout le soutient dont il avait besoin, mais entre son rejet, et les nouveaux partiels, Abby ne savait vraiment plus comment gérer la situation. A bout, alors qu'elle continuait malgré tout de venir le voir, elle tomba sur un papier estampillé du nom d'une université norvégienne. Saisie par la peur de voir son copain s'éloigner, alors qu'elle voyait bien qu'il allait mal et qu'elle savait que leur couple ne supporterait sans doute pas la distance, la jeune femme s'empressa de faire deux demandes de master dans le même complexe universitaire.
A sa grande surprise, elle appris plusieurs semaines plus tard être prise et l'annonça, le sourire aux lèvres au repas de famille avec ses beaux-parents alors que Orel annonçait sa bourse pour Freidelig. En privé, son petit-ami tenta de la dissuader, lui expliquant qu'elle serait loin de sa tante et de son père avec qui elle a des liens forts, qu'elle avait les capacités et le dossier pour avoir accès à de bien meilleurs masters ici en France ou au Royaume-Uni, mais rien n'y faisait : elle ne lâcherait pas l'affaire. Elle ne le lâcherait pas lui.
Ainsi en septembre 2019, ils emménageaient ensemble dans une chambre universitaire en Norvège et Abby entrevoyait un meilleur avenir, avec Orel loin de son père, et ce nouveau départ. Mieux encore, quelques jours plus tard, ils croisèrent tous les deux Paco et Bastien, et Abigail eut l'impression de se retrouver à avant, à ce mois de septembre où tout allait encore bien entre eux.
Pourtant, Orel ne changea pas. Ils avaient beau vivre ensemble, il n'était ni plus affectueux ni comme le Orel qu'elle avait rencontré. Quelques semaines plus tard, il commença même à s'intéresser à une organisation LGBT et les doutes d'Abigail revinrent de plus belle. Pourquoi il devait s'intéresser à ça ? Qu'est-ce qu'il avait à faire dans ce milieu ? N'était-elle pas assez bien qu'il voulait lui proposer hommes, femmes et animaux comme autre compagnie ? Elle acquiesçait quand il lui en parlait, mais elle ne comprenait véritablement pas cette fascination pour ce milieu.
Elle avait mal, si mal. Pourtant, revoir son ami Paco lui avait réellement fait du bien et passer de nouveau des soirées comme avant la conforter dans l'idée qu'il l'avait sincèrement manqué. Il avait beau être un homme, Abby ne ressentait rien d'autre pour lui qu'une sincère affection. Par désespoir de cause, elle se mit en tête qu'il fallait que son copain sorte pour aller mieux. Si elle n'y arrivait pas, leurs amis y arriveraient sûrement et tout irait enfin mieux. Alors elle l'encourageait à sortir, même sans elle, tant que ça lui permettait de revenir le sourire aux lèvres et qu'elle avait cette sensation de retrouver son meilleur ami, l'homme qu'elle aime, ne serait-ce quelques secondes.
Décembre se dessina doucement, alors qu'Abigail multipliait les galères pour tout recoller avec son copain tout en réussissant avec son double master. Le bal de fin d'année auquel elle s'était dépêchée de venir assister, bouclant au plus vite ses révisions, pour retrouver son copain à embrasser une nana avant qu'il ne lui crie bourrer de rentrer en France. C'était comme la goutte d'eau de trop.
Bastien l'avait convaincu que c'était l'alcool qui le poussait à agir comme ça et sa discussion avec Orel la conforta ensuite dans cette idée. Pourtant, blessée, elle partie quand même seule le lendemain soir à cette soirée du nouvel an.
"Au moins tu seras plus en chien sur tous les mecs que tu vois"
Elle avait beau le nier, se cacher sous l'alcool, elle se rappelait distinctement avoir prononcé chacun de ses mots alors qu'elle avait enchaîné plusieurs shot. Bastien dans les bras d'un homme. Ça avait éveillé en elle une sorte de répulsion mélangée à un soulagement qu'elle n'arrivait pas à expliquer. Par chance, elle ne se rappelait pas de tout ce qu'elle avait dit, mais elle avait eu cette simple idée en tête : "Ça n'était pas Orel."
Avec ses nouvelles idées lgbt, l'idée que malgré leur nouveau départ, son état soit lié à un proche lui avait effleuré l'esprit. Combien elle trouvait ça dégoûtant était une autre histoire, mais elle ne pouvait pas le laisser tomber là-dedans, alors qu'elle, elle l'aimait. Devoir supporter ses réflexions à l'égard de ce... Lobby lui devenait de plus en plus insupportable, et il devenait difficile pour elle de cacher son dégoût.
En revanche, perdre Bastien alors qu'il n'avait finalement rien à voir et qu'elle n'avait que lui et Paco lui était impossible à imaginer. Alors elle s'arrangea et s'excusa avec eux comme elle le pu, brodant au maximum avec les maigres souvenirs qu'elle avait, et se retenant du mieux qu'elle pouvait. Être attiré par des hommes, ce n'était pas la faute de Bastien. Il n'allait pas dans le droit chemin, mais ça n'était pas grave, tout s'arrangeait et elle espérait qu'un jour il irait mieux. Elle était certaine même que son départ avec Paco avait un lien avec tout ça. Mais elle ne lui en voulait pas. Elle l'appréciait pour tout le reste.
Non, elle ferait l'impossible pour Orel.
L'impossible.
Elle refusait de le perdre.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Stella Hernandez
tropical night

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom StellaNom Hernandez J'ai 27 ans Je suis né.e Le 27 février 1992 Origines La Havane, Cuba Groupe Incognito

Je suis en ce moment à Bergen parce que j'avais besoin d'un endroit où prendre un nouveau départ. Statut civil célibataire, lesbienne.

Métier ou études  cheffe cuistot et propriétaire de mon restaurant. Parti politique je supporte le parti écologiste Je ressemble à  Ana De Armas

Je suis...

Votre pseudo c'est sven (encore aaaah). Âge 26 ans À propos de NYTT twitter ! / c'est le meilleur endroit sur terre (après mon frigo) Autre chose ?  des bisouuuus, j'espère que ça sera pas trop improbable et que ça vous plaira.


Caractère, personnalité

Aînée d'une famille de cinq sœurs, elle a vite appris à prendre ses responsabilités au sérieux pour aider leur mère à la santé fragile. • De nature très angoissée, elle a tendance à imaginer le pire dès qu'on lui en donne l'occasion, jusqu'à parfois tomber dans la paranoïa. • Quand elle arrive à se détendre, elle peut se révéler une formidable compagne d'aventures et d'émerveillement. • Assez pudique et parfois secrète, elle n'a pas de mal à parler de ses émotions mais elle ne tient pas à étaler sa vie à tout va. • Elle n'est pas de ceux qui ont des scrupules quand ils savent qu'ils font quelque chose de mal, tant qu'elle est persuadée que du bon en ressortira. • Du genre à croire aux secondes chances (ou aux troisièmes, ou aux quatrièmes, ou aux...), on la prend souvent pour une bonne poire et à raison. • Comme un rêve de petite fille enfin achevé, elle a réussi à trouver un endroit à Fredelig pour ouvrir son propre restaurant après avoir passé des années en tant que commis de cuisine. • Terrifiée par les deux années qu'elle a passées en prison et les rencontres qu'elle y a faites, elle a décidé de partir dès qu'elle aurait économisé suffisamment et que ses sœurs seraient toutes indépendantes, leur promettant au passage de rester en contact. • Même si elle essaye de repartir du bon pied et de donner une chance à ceux qui n'en ont jamais eue, elle sait pertinemment que tout pourrait s'écrouler en une seconde si ses anciennes activités étaient révélées à tout le monde. • Pour elle, les grandes idées de la ville ont peu d'importance ; elle a du se débrouiller dans la misère et estime que ça l'a rendue plus résiliente d'une certaine façon. • Sa culture générale est désastreuse, elle ne comprend qu'assez peu les références malgré ses efforts pour tout rattraper. • Elle est restée en bons termes avec toutes ses anciennes petites-amies même si elle n'en a pas eu beaucoup. • Son départ pour Fredelig est aussi la première fois qu'elle a quitté Cuba, alors elle appréhende de voir le monde - et de vivre un hiver scandinave. • Plus du style à nier et à rougir qu'à se vanter, elle a si peu connu la réussite que ça lui fait presque peur. • Sa langue maternelle est l'espagnol mais elle se débrouille en anglais et prend des cours de norvégien depuis peu. • Comme une réminiscence du temps qu'elle a passé à la plage, elle se rend régulièrement à la piscine et possède également un permis bateau.


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
La première chose qui te frappe quand tu sors de là, c'est à quel point le monde n'a pas bougé en ton absence. Il a continué de tourner sans toi, mais rien n'a vraiment changé. Quand le soleil t'éblouit au point que tu doives t'en protéger avec ta main, tu as le sentiment d'être accablée plus que libre. Et pourtant, à ce moment là, les barreaux sont bien derrière toi. L'air chaud dans tes poumons n'a ni le même goût, ni la même odeur que celui de la prison. Ce n'est sûrement qu'une impression, ça doit être la même chose partout, mais la sensation persiste. Écrasée par la température, par le ciel qui te semble être à deux doigts de te tomber dessus, tu te forces à peindre un de tes plus beaux sourires quand tu t'avances enfin vers tes sœurs. A cinq dans la voiture, vous allez suer dès que le moteur se mettra à pétarader. Plus tu t'approches, plus le soulagement sur ton visage est de moins en moins difficile à fausser. Entre les éclats de joie et les accolade aussi collantes et désagréable que rassurantes, tu te rends compte que ce n'est pas pareil que de les voir au parloir. Tu les regardes comme si tu ne les avais pas vues depuis des années quand elles s'extasient chacune à leur tour sur ce qu'elles veulent faire avec toi maintenant que tu es de retour. La transpiration perle déjà sur leurs visages juvéniles, il te semble qu'elles ont toutes grandi. Tout à coup, tu n'es plus vraiment sûre de toi. Et tandis que ta cadette conduit avec application vers un restaurant de la capitale, tu réalises que tout ça ne valait peut-être pas tant de peine.
Au début, ça n'a été qu'un hasard. Tu es revenue du marché avec un sac de courses à moitié plein au bras, quand une touriste devant toi a fait tomber son portefeuille. Dans un sursaut de bonne conscience, tu t'es précipitée dessus pour le lui rendre. Mais les choses ne se sont pas exactement passées comme ça quand tu en as vu le contenu ; tu as scellé tes lèvres et glissé la pièce en cuir dans ta poche, espérant de tout ton cœur que personne n'ait rien vu autour. Mauvaise élève et mauvais exemple pour tes sœurs, tu sais pourtant pertinemment que tout cet argent c'est plus que tu ne pourrais te faire même avec un petit boulot. Malgré la culpabilité qui te ronge pendant des semaines, tu le sais : tu n'auras jamais d'autre occasion comme ça. Ce n'était que de la chance, tu l'as saisie et c'est tout. Ça ne se reproduira pas. Sauf peut-être cette fois-là ou cette fois-ci. Le plus difficile, c'est la première fois ; après, c'est presque un automatisme. D'abord pickpocket et progressivement voleuse à l'étalage, tu te laisses aller à ce que tu trouves facile - évident. Comment revenir à la normale quand tout est à portée de main ? Il suffit d'un peu de souplesse et de discrétion pour s'en sortir après des années à trimer. Malheureusement, à jouer avec le feu on finit souvent par se brûler et c'est aussi ce qui t'es arrivé. Dans un excès de zèle, tu mets tes mains dans les mauvaises poches. Oh, il ne te dénonce pas non. Il a trop besoin de toi pour ça. De fil en aiguille, il te teste et finit par t'embarquer dans ce qu'il appelle un gros coup - si facilement. Une maison, plus grande que ce que tu n'aurais jamais, il te suffira d'y rentrer pour y récupérer bijoux et objets de valeurs avant de t'échapper comme la petite souris que tu es à ces yeux. Et il t'attendra dehors, le moteur de sa voiture allumé, prêt à vous sortir d'affaire le plus vite possible quand l’adrénaline ne sera plus suffisante pour vous faire courir. Enfin ça, c'était le plan. En réalité, il ne t'a simplement pas prévenue pour l'alarme, ni pour la police qui a débarqué quelques minutes plus tard. Peut-être qu'il ne savait pas, c'est ce que tu te dis quand tu ressasses ce moment.
Après ça, tout est allé très vite. De ton procès expédié à ton arrivée en uniforme dans ce qui te servira de foyer pendant deux ans, tu as du mal à tout remettre en ordre dans ta tête tant le monde s'écroule tout autour de toi. Il y a les regards constamment posés sur toi, les airs interrogatifs de tes camarades de cellules, le mépris de celles qui sont là depuis longtemps et qui n'en sortiront jamais. Les questions indiscrètes de tes co-détenues, les murmures et les filles qui font soudainement beaucoup plus attention à leurs affaires dès que tu entres dans une pièce. C'est ironique, tu es presque sûre que la moitié d'entre elles sont des dealeuses et l'autre moitié des meurtrières. C'est quoi, une poignée de bijoux au milieu de tout ça ? C'est ce que tu te dis pour te rassurer, que tu vaux mieux qu'elles. Mais plus le temps passe, plus tu te rends compte que ce n'est pas vrai. En général plutôt sociable, tu deviens alors solitaire. On t'a fait de nombreuses propositions, on t'a avancé de nombreuses idées pour faire ceci ou cela - une fois dehors, comme elles disent. Rendue obsédée par l'idée que tout le monde scrute le moindre de tes faits et gestes et que ça puisse compromettre ta sortie, tu gardes le silence.
Et même maintenant, des années après, tu as toujours cette impression envahissante que quelqu'un te suit, qu'on te regarde, que tu n'es pas libre de tes mouvements. Même dans les restaurants où tu travailles honnêtement, ta réputation te précède - ou finit par resurgir - et tu es bien souvent congédiée par peur que les choses s'ébruitent. Tant bien que mal, tu économises au maximum mais ton moral se dégrade aussi vite que la santé de ta mère. Poussée par tes sœurs qui sont désormais indépendantes, elles t'assurent ne plus avoir besoin de toi et te conseillent une petite ville à l'idéologie utopique pour t'installer et prendre un nouveau départ. Perplexe, tu cèdes après un peu de négociations pour enfin sauter le pas et sortir du pays pour la première fois ; direction Fredelig avec un peu d'espoir et quelques sous en poche.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




Ulrich Henning
Let's watch this world die

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Ulrich Nom Henning J'ai 22 ans Je suis né.e En Norvège, à Oslo. Origines Norvégien Groupe  Motstå

Je suis en ce moment à Bergen parce que  j’y ai déménagé dans mon enfance Statut civil  célibataire avec nombreux suppléments, bisexuel persuadé d’être hétéro

Métier ou études Joueur de hockey sur glace professionnel.  Parti politique je supporte le parti machoJe ressemble à Cody Fern

Je suis...

Votre pseudo c'est sven (encore aaaah). Âge 26 ans À propos de NYTT twitter ! / c'est le meilleur endroit sur terre (après mon frigo) Autre chose ?  des bisouuuus, j'espère que ça sera pas trop improbable et que ça vous plaira.


Caractère, personnalité

Ulrich ne vit que pour le sport et les soirées. Organisateur maladif voire effréné, il cherche toujours l’attention des autres, en permanence, jusqu’à repousser parfois de dangereuses limites. Sur la glace, tout ne doit vivre que pour lui. Il profite de sa position pour briller comme il n’a jamais pu le faire à une époque, et c’est avec une rage noire qu’il écrase ses adversaires. Son physique connaît quelques défauts à cause de la cigarette et d’un peu de boisson, mais tant que cela n’impacte pas trop ses capacités il n’en a cure. Agitateur énervé, il ne rate jamais une occasion pour draguer, coucher, embrasser, se bagarrer, et harceler quand il le juge nécessaire. Pendant des années, Ulrich a nourrit une rancœur qui ne cherchait qu’à éclater, mais il a su se détourner et refouler ses envies sadiques pendant un temps ; malheureusement, la proximité avec Sven commence à le chauffer, et ses barrières à tomber.
Passionné et têtu, quand Ulrich a quelque chose en tête, il devient impossible de le faire changer d’avis. Ce n’est pas un grand calme réfléchit, au contraire ; il est sanguin, aime faire mal et ressentir toute la violence et la peur qu’il peut provoquer, au moins autant que l’envie et l’admiration.  Sociable, il est bon pote, bon amant, mais ne garde que très peu de relations sérieuses ; l’humeur changeante du jeune homme y est pour beaucoup.

Ulrich est un conservateur dans l’âme, malgré des airs de rebelles ; il ne supporte pas le changemnet et digère mal les surprises. S’il n’est pas profondément mauvais, le sportif est bien trop malheureux dans sa vie pour être bienveillant. Égoïste et avide de pouvoir comme d’autorité, il ne supporte pas se retrouver en difficulté et fera tout pour faire pencher la balance en sa faveur. Ce n’est pourtant pas un tricheur, pas en sport, en tout cas.

Névrosé compulsif, Ulrich est terrifié à l’idée d’échouer, de ne pas être à la hauteur. Un sentiment qui ne le quitte pas et qui le pousse à se retrancher sur lui-même, bien souvent. Plus la peur le gagne, plus la violence transparaît et déforme ses traits ou sa manière de parler.
Personne ne le sait, mais Ulrich a, au fil des ans, acquis un très bon niveau en peinture ; des toiles expressionnistes et très sentimentales, mais que personne n’a jamais vu à part son père.


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
A quel moment peut-on dire que son enfance ait été malheureuse ? Quand les cris fusaient sous le toit familial ou quand on se rend compte que le mot « famille » n’a jamais eu aucune signification dans son esprit ? Ulrich n’est pas un intellectuel, et ne l’a jamais été. Pourtant, voilà une question qu’il s’est un jours posé ; cela a été le début de sa créativité et de son besoin maladif d’être admiré ou craint.

Issu d’une famille modeste, presque pauvre, le jeune homme n’a connu qu’un système dysfonctionnel au sein de sa propre famille. Une mère menteuse et manipulatrice qui se faisait bien voir du voisinage en élevant « seule » son garçon tandis que monsieur partait travailler à l’usine. Du dédain lancé au visage à chaque mauvaise note en mathématiques ou en norvégien récolté, des attentes toujours plus hautes pour un garçon qui se sentait trop petit dans son grand corps. Ulrich s’est rapidement forcé un caractère odieux, qui se voulait imperméable aux critiques, aux mots, aux coups. Ses poings ont appris à rendre ce qu’on lui offrait, ce qui a lui a voulu l’étiquette de « garçon turbulent » puis plus tard « d’enfant à problèmes ». La vie familiale ne fait que dégénérer, notamment quand les balbutiements artistique d’Ulrich sont découverts par sa mère ; jusque là, son père lui achetait en douce un peu de matériel. Le pot aux roses découvert, les toiles sont brûlés, le matériel jeté, l’égo et l’assurance baffouée. Mais de la crainte permanente se meut une haine féroce envers sa propre faiblesse ; de là, le sport devient une bouffée d’air une fois arrivé au collège. Ulrich se renforce, brille, mais jamais assez à ses yeux ; il s’ouvre au monde, aux gens, apprend à se faire aimer, parfois détester. Tout cela lui procure un si puissant plaisir que sa seule voie de sortie à sa vie semble toute tracée.

Mais tout cela est sans compter sur ce scélérat de Sven. Riche, beau, intelligent, et considéré comme meilleur que lui au sport qu’Ulrich maîtrise plus que quiconque. Chanceux dans sa vie, chanceux avec sa famille, ce pauvre petit crétin se permettait de la ramenait en permanence. La peur s’est alors saisit d’Ulrich pendant des années ; peur de se faire remplacer, peur de ne jamais se surélever, peur de ne rester que le gentil pauvre con en deuxième place dans l’équipe. Pendant ce temps là et les nombreuses décharges qu’il opère contre l’asiatique, une petite fille née de l’union macabre entre sa mère et son père. Mais très peu de temps après, l’odieuse mère parvient à divorcer et à obtenir la garde intégrale des deux enfants. Malade, elle aura fait croire aux juges que les bleus sur ses bras ont été causées par le mari violent. Personne n’aura vérifié l’état de l’ouvrier, couvert de honte et trop peureux pour oser crier la vérité ; au milieu de tout cela, la voix d’un Ulrich de quatorze ans traumatisé et révolté aura eu autant d’impact qu’une goutte de pluie se noyant dans l’océan.

Grand frère parfait, il fait tout ce qu’il peut pour protéger sa petite et fragile sœur des dérives de sa mère ; contre toute attente, l’arrivée d’un beau père autoritaire calme la mégère et rend la vie presque viable.
Les premiers amours arrivent. Les premiers rejets également, mais heureusement les derniers. Ulrich ne supporte pas l’échec et se rend volontairement sale et égoïste quand il n’obtient pas ce qu’il veut, ce qui finit par ne plus arriver ; sauf au hoquey. Mais l’étrange blessure de Sven change tout pour Ulrich qui prend alors la place convoitée ; bloquée dans son syndrome de l’imposteur, il donne tout pour dissimuler au plus profond de lui-même son malêtre. Il en profite pour devenir professionnel, se détache du poison de la Norvège. Malgré les réticences, sacrifier sa sœur qui n’a pas l’air de vivre les mêmes démons de leurs mères ne lui est pas si difficile quand il doit partir aux quatre coins du globe.
Ne plus penser ni à Sven, ni à rien d’autre que son équipe l’aide, d’une certaine manière. A chaque nouvelles rencontres, chaque nouvelles fêtes, de nouvelles manières de se faire voir. De séduire. De coucher. Comme un besoin maladif qu’il se doit de ne jamais sevrer.

Mais son retour récent à l’équipe de Bergen risque d’encore une fois bouleversé un fragile équilibre instauré en peu de temps. Ulrich est comme une carte au sommet d’une montagne ; instable.  


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




 Jenna Kim Woods
Je suis parfaite ne soyez pas jaloux  

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Jenna, Kim Nom Woods J'ai 20 ans Je suis né.e Le 15 avril 1999, en Floride Origines Américaine Groupe  Maktdatter

Je suis en ce moment à Bergen parce que pour étudier, c'est une excellente école. Je veux ce qu'il a de meilleure Statut civil  célibataire, hétérosexuelle

Métier ou études études en entreprenariat  Parti politique je supporte le parti Likestilling Je ressemble à Ariel Winter

Je suis...

Votre pseudo Izzy Âge 28 ans À propos de NYTT Connu par Facebook
Autre chose ? /


Caractère, personnalité

Jenna est une femme qui adore avoir l'attention sur elle. Les regards qui regardent directement sur elle, c'est ce qu'elle préfère. Elle aime bouger ses cheveux lorsqu'on la regarde et elle sourit. Jenna est une femme de caractère. Elle aime parler et s'imposer. Cette jeune demoiselle aime apprendre. Elle est inteilligente. Elle ne le démontre pas au grand jour car, elle croit que ce n'est pas bien vu. Elle veut tracer son propre chemin au lieu d'être la fille de Papa et Maman. Elle va tout faire pour obtenir ce qu'elle veut peu importe les conséquences. Elle se fiche de blesser qui ce soit. Jenna est d'ailleurs une femme manipulatrice avec ceux autour d'elle. Au premier regard, Jenna semble une femme sans coeur. Elle ne partage qu'avec ceux qu'elle a confiance. Elle est proche de sa famille et deux amies.


C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Jenna est un bébé surprise de la vie. Ses parents ne s'attendent pas avoir un enfant aussi rapidement. Il a fallu un petit oublie de pillule. Jenna a été crée dans le ventre de sa mère. Ses parents sont des gens aisées. Son père a plusieurs entreprises à son actif. Tant dis que sa mère est mannequin et elle a sa ligne de vêtements. Elle est très connu. Malgré leur horraire chargé, ils trouvent toujours du temps pour leur fille adorée. Malgré tout ,les parents se sentent coupables de ne pas être là certains soirs de la semaine. Ils decident de faire un autre enfant pour occuper Jenna.ses parentd ont eu une fille de nouveau. Cela fonctionne parfaitement pour Jenna, avoir une petite soeur.Elle semble aimer prendre soin de sa soeur. Ce n'est pas ce qu'on croit. Jenna aime décider pour les autres. Elle fait un peu ce qu'elle veut avec sa soeur. Sa soeur est plutot du style solidaire et intectuelle. Elle est un peu son contraire de Jenna. Les deux soeurs s'entendent bien tout de même assez bien. Jenna a un enfance la plus belle. Elle est entouré d'amour et admintration par ses parents , connaissances et amis. Tous les regards sont sur elle lorsqu'elle va à quelque part. Elle a les plus grandes marques avant qu 'ils soient sorti dans les magasins. Tous les autres sont jaloux.

Au lycée, Jenna est rendu qu'elel veut tout maintenant. Elle est rendu un grand bébé gâté. Elle a méchante avec ceux ou celle qui ne l'admirent pas ainsi que les gens qui n'avaient le look parfait selon elle. Tous les gens du lycée veut la ressembler. Jenna se sent bien. Elle a été élu sans surprise reine du bal. Elle a eu des belles années de lycée. Cela l'a rendu triste de terminé. Elle a eu peur de l'avenir.

Bientot elle ne pourra pas compter sur ses parents. Ses parents veulent qu'elle volent de ses propres ailes, après avoir terminé ses études. Ses parents sont épuisés de toujours donner ce qu'elle veut. Jenna a pris une desicion.Elle doit créer sa propre entreprise afin de devenir riche. Elle a un penchant pour la mode. Elle ne sait pas encore quoi faire. Jenna ne parle pas de l'entreprise qu'elle veut créer. Elle regarde droit devant elle et fonce vers ce qu'elle penser être le mieux. C'est pour que cela qu'elle a décidé de rendre à Norvège. Il a la meilleure école pour devenir à son compte. C'est d'ailleurs la-bas que son père a étudier. Elle veut rendre sa famille fière d'elle comme elle l'a toujours fait. Malgré sa grande confiance, Jenna est anxieuse de commencer une nouvelle école. Elle n'a pas repère. Heureusement , elle sait comment foncer et avoir ce qu'elle veut. Elle a la meilleure condo du coin avec une belle vue. Elle a apporté tout ce qui compte pour elle pour se sentir à l'aise. Il reste que faire les premiers pas. Elle se fait remarquer comme habituellement lors de ses premieères journées de classes. Les gens sont concentrés par leurs études non pas les gens. Jenna le réalise rapidement. Elle essaye de faire de même . Elle veut tout de même l'attention sur elle.


Revenir en haut Aller en bas
Bastien L. Teissier
Admin
Bastien L. Teissier
Mon carnet de bord
Mon carnet de bord
Mon espace:
♔ Ton minois : Pré V13 - à voir PiM_Xb ♔ Date d'arrivée : 30/10/2019
♔ Messages : 427




 Nauela King  
Un nouveau départ (Nauela arrive)  

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prénom Nauela Nom King J'ai 22 ans Je suis né.e Londres, Royaume Uni. Origines Anglaise Groupe  Uansett

Je suis en ce moment à Bergen parce que je veux prendre un nouveau départ Statut civil  célibataire, hétérosexuelle

Métier ou études pâtissière  Parti politique je supporte le parti Likestilling Je ressemble à Zoella Sugg

Je suis...

Votre pseudo Mimi Âge 33 ans À propos de NYTT Sur PRD / Magnifique Autre chose ? J'ai hâte !


Caractère, personnalité

À l'école, Nauela était bonne élève, consciencieuse, méthodique et intelligente, ce qui lui valut de réussir sans difficulté ses années de primaire. Nauela se fit toujours des amis assez facilement de par sa gentillesse mais son bégaiement et sa petite taille lui attirèrent toujours les foudres de personnes qui cherchaient à l’ennuyer gratuitement, ce qui ne l’empêcha jamais de se défendre vaillamment. Elle se rappelle une fois pendant sa dernière année de primaire, un garçon s'était moqué de sa façon de parler ; vive comme l'éclair, Nauela s'était jetée sur lui et lui avait collé son poing dans la mâchoire. Cet épisode lui valut le respect du garçon et un tour chez le directeur.
Nauela est une fille sympathique mais si quelqu’un lui cherche des noises elle peut devenir une vraie tornade car sa patience a des limites et elle ne supporte pas d’être prise pour une idiote. Nauela est en effet très contradictoire dans son attitude. Elle est calme et réservée mais a tendance à s'énerver rapidement et à en venir aux mains.
Elle aime faire la fête, s'éclater dans les soirées, boire même si elle ne tient pas trop l’alcool. Elle ne fume pas et ne se drogue pas non plus. Elle est pour la cause animale, de ce fait elle n'utilise jamais de vraies fourrures contrairement à sa mère.Elle utilise l'humour quand elle est stressée ou mal à l'aise.
Son petit péché inavouable est de regarder des comédies romantiques en mangeant des chocolats.

Elle n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. Elle a également une très grande ouverture d'esprit et une empathie qu'elle a développé. Elle possède un sang-froid étonnant. Vous ne la verrez presque jamais s'énerver, sauf dans de très rares cas. Elle a une facilité déconcertante de ne pas montrer ses émotions. Elle pleure rarement, et jamais en public. Par contre lorsqu'elle est heureuse, elle ne le cache pas



C'est mon histoire

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Une bien banale histoire.

Charles King. Jeune étudiant issu d'une famille riche et bien connue de Londres. Les appartements luxueux, vous connaissez? Un de ces sanctuaires appartenait à la famille King. Pas étonnant donc que ce cher Charles soit inscrit dans une école des plus sélect et classe d’Angleterre, s'en était même d'une logique enfantine. Charles fêtait, cet Hiver, ses 22 ans. Toujours chez papa et maman, mais ne vous inquiétez, une transaction financière était déjà lancée pour que Charles ait un appartement immense – non, plus petit que papa et maman voyons- bien à lui, non loin de ses géniteurs. Tant mieux. Il n'en avait que faire en fin de compte. Voyez, la destinée de Charles était déjà toute tracée, bien droite et sans accroches. Il continuerait le droit, il excellerait même – peut-on en attendre moins de la part d'un King -. Il devrait travailler dur, mais il n'aurait pas à s'en faire. Parce que même si il devait échouer au concours et passer une année supplémentaire, la fortune familiale était là pour assurer ses arrières. Il sortirait avec des gosses de riches, son paternel lui réservait une place dans l'entreprise familiale, quand l'heure serait venue, il remplacerait même son père à la tête de l'empire des King, il se marierait avec une fille de riche et, à leur tour, ils auraient des enfants de riches. Oui, bons plans Charles sauf que tout ne se déroulera pas ainsi. Ah non, ne vous inquiétez pas, il restera riche, traînera avec des gosses de riches, aurait des gosses de riches mais...il ne se marierait pas avec une gosse de riche. Et oui, les destins fait parfois bien- mal- les choses. Ce qui ne plut pas à ses parents.

Shelley Benett. Charmante créature issue de... Manchester. Et oui, pas pour elle les luxueux appartements. Mais c'était la jolie demoiselle de 19 ans qui allait chercher les croissants tous les matins à l'aube pour son père alcoolique qui ouvrait les yeux seulement aux environs de 22 heures. Shelley c'était, une grande rêveuse. Que rêveuse? Oh non, Shelley c'était la mangeuse d'homme. Dans ses rêves, Shelley s'imaginait être kidnappée par un prince ou un tsar, quelque chose dans ce goût-là, quelqu'un en tout cas qui pourrait lui offrir un bon cabriolet, liquider son père, lui offrir une nouvelle paire de Gucci toutes les semaines et pourrait également la dispenser de faire le ménage en engageant une bonne à tout faire. Ambitieuse la petite.. Et encore, vous n'avez rien vu. Partout où une soirée de riches se préparait, elle se débrouillait pour que sa tante, couturière, lui fasse une robe assez jolie, un décolleté plongeant, un battement de cils, un petit " je me penche en avant " et hop! C'était dans la poche. Les plans de Shelley furent eux aussi contrariés. Elle ne vivrait jamais avec un prince, un roi, un dictateur ou même un tsar. Elle finirait avec...Mais, n'était-ce pas le fameux rejeton des célèbres King qui la fixait là-bas?

Nauela King. Mais la famille King ne voyait pas cette relation du même œil que celui de la famille Benett .. Vous me direz que vous comprenez.. Quelques mois plus tard, la famille King devait bien se faire à l'idée que cette relation pouvait aboutir à quelques choses puisque suite à cette farandole d'amour, un bébé arriva .. Une petite fille .. La petite Nauela !
La petite Nauela a été chouchoute toute son enfance car étant le seul enfant de cette famille. Elle a pu avoir tout ce qu'elle voulait : les meilleures écoles, des amis loyaux. Elle avait été la fierté de ses parents par ses notes scolaires ainsi que la loyauté qu'elle avait envers ses proches.
Ses parents avaient éduquer la petit Nauela avec certains idéaux qu'elle a pu au fils des années s'éloigner progressivement afin de faire ses propres choix.
L'amour de ses parents, Nauela le vit comme un conte de fée jusqu'à l'été, celui où s'était passé LA fête. Nauela ne sortait pas souvent mais pour celle là, elle eut l'approbation de sa mère contre celle de son père. Depuis ce jour, tout a changé, Nauela a changé, son père a changé.. pourquoi ? Nauela ne se souvenait de rien .... mais Mr King savait tout et en voulait à son épouse d'avoir laisser leur fille aller à cette fête. Il avait reçu des messages douteux lui apprenant ce qu’il s’était passé lors de cette soirée mais sans dévoiler l’identité du jeune homme. Oui, une histoire très difficile à raconter pour Nauela : elle avait été violé. Cette épisode marqua le début des engeulades entre ses parents. Elle commença à se renfermer, ce n’était pas la faute de sa mère mais la sienne de ne pas avoir été plus prudente. Un jour, à l’école, elle eut une idée morbide et s’était enfermé dans les toilettes du premier étage, elle était prête à en finir, mais son meilleur ami arriva in-extremis pour l’arrêter.

Niveau étude, Nauela savait depuis longtemps qu’elle était doué et avait fait de la cuisine une passion dévorante. Elle avait aussi une facilité pour les langues étrangères.
Un beau jour, son père décida de quitter sa femme, n’arrivant pas à le lui pardonner et de prendre Nauela avec lui de de tout quitter et venir ici pour refaire leur vie.  
Mais voulant continuer sa vie et passer à autre chose suite à un drame qu'elle a connu l'an dernier et aller de l'avant, elle quitta sa famille, son groupe d’amis. A elle l'aventure à Fredelig dans cette nouvelle ville ! Tout devait commencer ici ! Elle voulait recommencer à zéro sans contrainte ... Elle espérait simplement que ce qu’il était arrivé dans son passé ne refasse pas surface à Fredelig, mais personne ne pouvait savoir ce que la vie lui réservait.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Mon carnet de bord

Revenir en haut Aller en bas
Pré V13 - à voir
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» PréLé V13 - à voir
» J'écris un message super long pour voir s'il y a bien un bug au niveau de l'en-tête aaaaaah abbhh ahhh

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NYTT SELSKAP :: NYTT SELSKAP :: Les annonces-
Sauter vers: